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Tout ce qui concerne l’entrepreneuriat sur le web !

Croyez-vous réellement pouvoir gagner de l’argent avec Internet ?

Je ne crois que ce que je vois.” Si vous êtes comme St Thomas, vous avez peut-être besoin d’une preuve objective pour vous convaincre de la possibilité de telle ou telle chose. Gagner de l’argent avec Internet ne fait sans doute pas exception.

Dans cet article, je voudrais partager avec vous le moment où j’ai réalisé qu’il était possible de gagner sa vie avec Internet. Il coïncide précisément avec le moment où j’ai gagné mes premiers euros sur le web…

Mes premiers euros sur le web

C’était juste après le nouvel an. J’étais tombé sur un ebook gratuit où l’auteur expliquait comment utiliser la régie publicitaire AdWords pour faire la promotion de produits affiliés. Le principe était simple : il fallait créer des annonces AdWords et, dans le champ de la page de destination, placer son lien affilié. Ça tombait bien, j’avais justement reçu un bon de 50€ de la part de Google. Je m’y suis donc mis.

J’ai choisi un produit sur la plateforme 1TPE, j’ai créé mes annonces, choisi les mots-clefs sur lesquels elles devaient apparaître, placé mes liens affiliés… Puis j’ai attendu.

Une heure, deux heures…

En consultant les stats de mon compte AdWords, je voyais bien que les gens cliquaient sur mes annonces. Mais aucune commission ne tombait…

J’avais déjà dépensé 5€ en clics lorsque je me suis dit : “Attends, c’est n’importe quoi, ça ne marche pas ce truc”. J’ai donc désactivé mes annonces.

Quelques minutes plus tard, alors que je m’apprête à sortir voir un film, je constate que j’ai reçu un nouvel email. J’ouvre ma boîte et découvre, stupéfait, le message suivant : “Félicitations, vous avez touché une commission sur vente“. Fébrile, je l’ouvre et découvre que je viens de gagner un peu plus de 20€ de commission !

J’étais surexcité : c’était incroyable ! Je venais de dépenser 5€ et j’en avais gagné 20 ! 15€ de bénéfices, sans rien faire. Je me suis baladé dans les rues de Lille avec l’impression d’être sur un petit nuage, et surtout, d’avoir découvert le meilleur plan au monde.

C’est ce jour-là que j’ai eu le “déclic” : j’ai réalisé que je pouvais générer des revenus avec Internet. Mon esprit avait trouvé une preuve objective, matérielle, dans le monde extérieur. Désormais, j’y croyais. J’avais une certitude, et c’est ce qui m’a permis de me consacrer à plein temps à cette nouvelle activité.

La meilleure manière de générer des revenus sur Internet aujourd’hui

Aujourd’hui, il n’est plus possible d’utiliser AdWords avec des liens affiliés. Si je devais repartir de zéro, voici ce que je ferais :

Ce plan d’action, c’est celui que j’applique toujours moi-même pour créer, développer, monétiser et mettre en pilote automatique des sites de niches. Vous pouvez faire de même.

Et lorsque vous aurez fait vos premiers euros, vous vous rendrez assurément compte que gagner de l’argent sur Internet est non seulement possible, mais aussi totalement à votre portée (si vous êtes prêt à y travailler, bien sûr) !

Cet article concourt à l’évènement “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet” qui est organisé par Blogueur Pro d’Olivier Roland. Si vous avez apprécié ce billet, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : j’apprécie cet article !

Le cliché du lifestyle du web entrepreneur : les palmiers, la plage, un transat et le PC !

Les 5 dangers du Web Entrepreneur

Vous connaissez ce mythe bien répandu : celui du lifestyle du web entrepreneur se prélassant au soleil, tranquillement installé avec son PC sur un transat, au bord d’une plage paradisiaque parsemée de palmiers ?

Si on passe sur le fait que bosser avec un PC lorsqu’il y a trop de luminosité est impossible, que ni l’eau ni le sable ne font pas bon ménage avec les composants électroniques, et qu’à moins d’avoir une autonomie de 10 heures sur votre PC vous aurez rapidement besoin d’une prise de courant… ce cliché a de quoi faire rêver, assurément !

Lorsque vous atteignez le stade qui permet d’embrasser ce lifestyle fait de voyages, de rencontres et de soleil, il y a également plusieurs dangers qui vous guettent… J’aurais pu les appeler les « 7 péchés de l’entrepreneur web » mais, à vrai dire, la plupart de ces « péchés » ne sont liés qu’à un seul : la paresse ! Les voici…

1. Se reposer sur ses lauriers

Ça y est, vous générez plusieurs milliers d’euros tous les mois grâce à vos sites. Tout est automatisé, c’est le pied ! Vous pouvez passer vos journées à glander, vos soirées à sortir avec vos potes, c’est pareil : les commissions tombent, les ventes sont générées. Chaque jour vous bénissez l’univers d’être né au bon moment, et pas 30 ans plus tôt ! Qu’est-ce que vous feriez sans Internet ? Probablement que vous subiriez la routine du métro/boulot/dodo. Ah ah, très peu pour vous !

Sauf qu’au bout d’un moment, ne rien faire devient une habitude (ou plutôt « ne pas travailler », car il y a toujours des choses à faire quand on a du temps et des idées !). Vous n’avez plus la gnaque qui vous animait à vos débuts sur le web. Vous consultez à peine vos emails et les données analytiques de vos sites. Vous ne vivez même pas la semaine de 4 heures, mais la semaine du ¼ d’heure.

Le grand danger qu’il y a là, c’est qu’Internet change très vite. Il suffit que Google fasse une mise à jour bien méchante, que Google vous foute en l’air votre compte Adwords, ou que Google vous fasse un autre coup tordu dont il a le secret pour que voyiez une bonne partie de vos revenus disparaître !

Vous avez dansé tout l’été voire toute l’année, et BOUM, vous voilà grillé : obligé de vous remettre au boulot d’arrache-pied pour retrouver vos revenus. Tout ça alors que si vous aviez continué à bosser, vous seriez resté dans le coup et auriez développé d’autres sources de revenus.

C’est sans doute le danger n°1 qui guette le web-entrepreneur : se laisser aller et se reposer sur ses lauriers.

2. Ne dépendre que d’une source de trafic

On l’a vu avec la dernière MAJ Penguin de Google : des milliers et des milliers de sites ont perdu 80% de leur trafic du jour au lendemain. Ce sont autant de personnes qui ont vu leurs revenus fondre d’autant en une seule journée. Des entreprises ont du mettre la clef sous la porte, licencier leurs employés, et beaucoup de webmasters se sont retrouvés démunis. Les SEO eux-même ne savent plus quoi faire (certains ont des idées ceci dit) !

C’est donc l’occasion de rappeler que Google n’est pas tout (même si, OK, c’est vrai, Google c’est quand même beaucoup) et qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais quelles sont les autres sources de trafic à développer alors ?

La première chose que tout web-entrepreneur devrait faire, c’est de se bâtir une et même des listes. C’est à la fois la clef de voûte d’un business online, et une sécurité en cas de coup de dur. Une fois que les gens qui visitent votre site se sont inscrits sur votre mailing list, vous pouvez les recontacter, pratiquement à volonté.

Ensuite, il y a les médias sociaux. Développer une présence sur Twitter et sur Facebook doit faire partie intégrante de vos stratégies de développement web. Bien sûr, cela ne sera cependant pas suffisant dans la plupart des cas, mais on parle bien de diversifier ses sources de trafic, non ? Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et n’oublions pas YouTube, Dailymotion et consorts si vous faites de la vidéo.

Si vous postez régulièrement des commentaires sur les blogs de votre ou vos niches, que vous participez sur les forums avec une signature qui donne envie de cliquer dessus, que vous avez des articles invités, etc. ce sont autant d’autres sources de trafic.

Enfin, il y a le trafic payant. OK, par définition il faut payer, mais si c’est rentable, pourquoi se priver ? Il y a Google, Yahoo/Bing, Facebook, et d’autres réseaux plus méconnus, du style NeverBlue. Autant de pistes à explorer pour diversifier vos sources de trafic ! Et il y en a certainement d’autres…

3. Ne dépendre que d’une source de revenus

Même si cela ressemble beaucoup au point n°2, il ne s’agit pas de la même chose. Ce que j’entends par là, c’est de dépendre d’une seule plateforme d’affiliation par exemple, d’une seule régie publicitaire, d’un seul produit.

Le risque, c’est que le jour où votre niche passe de mode, que la régie publicitaire décide de vous bannir à vie (merci Google, encore une fois !) ou que votre produit ne se vend plus, vous vous retrouvez dans la même situation : vos revenus réduisent comme peau de chagrin, voire disparaissent totalement.

Même si cela semble peu probable aujourd’hui pour les leaders du marché, la même chose peut se produire avec votre plateforme d’affiliation : si une décision de justice intervient, que les standards web changent et bloquent tous les cookies, ou que votre plateforme d’affiliation ferme sans prévenir…

C’est ce qui s’est passé avec la plateforme française Paykoo. Beaucoup de marketeurs et web-entrepreneurs n’ont jamais touché les sommes qui leur étaient dues (j’utilisais très peu cette plateforme et personnellement je n’ai que 70€ qui n’ont jamais été payés, mais pour d’autres, ce sont plusieurs centaines ou milliers d’euros qu’ils ne verront jamais poindre dans leur compte en banque).

Varier vos sources de revenus est donc une chose essentielles : utilisez les grandes plateformes d’affiliation pour les produits numériques (Clickbank, 1TPE) mais développez aussi des niches vendant des produits physiques. Il y a Amazon pour la plus célèbre, mais vous trouverez également beaucoup de sites de e-commerce qui développent leurs propres programmes d’affiliation.

Encore une fois, plus vous avez de sources de revenus différents, moins le crash de l’une d’entre elles se révèlera problématique. Les autres seront là pour compenser et vous évitez d’aller bosser chez MacDo en cas de coup dur !

4. Ne pas veiller régulièrement sur vos sites

Quand on a un réseau de sites de niche, on a tendance à les laisser tourner d’eux-mêmes. C’est un peu le but, non ? Mais même si c’est pénible, il y a plusieurs choses à faire régulièrement :

• Vérifier régulièrement toutes les pages importantes

Il faudrait mener une inspection au moins une fois par semaine, pour vérifier que toutes les pages-clefs de vos sites fonctionnent comme prévu : landing pages, squeeze pages, page de vente, page de remerciement, pages de téléchargement, etc.

Il m’est déjà arrivé de laisser une page de vente entièrement en gras à cause d’une balise « strong » mal fermées. Idem, pour des boutons « Acheter » d’Optimize Press qui, suite à une mise à jour du thème, avait été laissés en anglais.

Faites une liste de toutes les pages importantes de vos sites, et allez y jeter un coup d’œil régulièrement. Cela vous prendra un peu de temps chaque semaine, mais vous évitera surtout de perdre bêtement des ventes ou des commissions !

• Vérifier vos séquences de follow-up

En vous réabonnant à vos propres listes comme le ferait un de vos prospects, vous pourrez vérifier sans effort que tout fonctionne bien dans chacun de vos mails. Vous n’aurez qu’à attendre qu’ils arrivent dans votre boîte mail et cliquer sur chaque lien qu’il contient. Ce sera sans doute aussi l’occasion d’améliorer votre séquence de mails, et de modifier ceux qui à la lecture vous semblent plus faibles et de les améliorer.

• Veiller sur la sécurité de vos sites

Personne n’est à l’abri de se faire hacker son site. Mais il y a des choses très simples que vous pouvez faire pour remettre tout en ordre très rapidement.

Tous les mois, vous devriez faire une sauvegarde FTP de l’ensemble de votre site. Ouvrez FileZilla, et téléchargez l’ensemble de vos dossiers ! Gardez également vos sauvegardes précédentes, par sécurité.

Installez le plugin DB-backup sur votre site et configurez-le pour qu’il vous envoie régulièrement une sauvegarde de votre base de données (au minimum toutes les semaines). Ce plugin a sauvé plusieurs de mes sites, et plus d’une fois !

Réglez Google Webmaster Tools pour que vous receviez automatiquement les alertes de sécurité et erreurs de crawl dans votre boîte mail. Cette nouvelle fonctionnalité est simple à mettre en place : rendez-vous dans votre compte, cliquez sur « Préférences » et choisissez votre adresse email au lieu de « Ne pas rediriger les messages ».

Enfin, je vous conseille d’installer un plugin tel que WordFence, qui vous informera des fichiers suspects (tout en vous expliquant pourquoi ils sont suspects) et vous préviendra par email si des modifications inattendues de vos fichiers surviennent.

• Vérifier que tout tourne bien après chaque MAJ

WordPress le dit bien : « Faites une sauvegarde avant toute mise à jour importante », qu’il s’agisse de la MAJ de vos plugins, ou de celle du moteur de WordPress. En effet, ces mises à jour peuvent générer des erreurs. À défaut de faire ces sauvegardes systématiquement (vous les aurez déjà de toute façon), vérifiez au moins que tout continue à bien fonctionner sur votre site une fois que vous les avez effectuées.

C’est certes un peu fastidieux si vous gérez des dizaines de sites, mais c’est encore une fois une habitude qui vous évitera de passer bêtement à côté de ventes ou de commissions !

• Redonner un coup de jeune à vos sites au moins une fois tous les deux ans

Le web évolue constamment et, comme je l’ai déjà lu ou entendu quelque part un jour : « Un an sur le web correspond à 10 ans dans la vie réel ». Cela vaut pour tout, y compris le design de vos sites. Ce qui était pimpant en 2009 a l’air plutôt décrépi en 2012.

Pour cette raison, changer régulièrement votre thème WordPress (au moins une fois tous les deux ans) est une bonne idée. Et ça tombe bien, vous trouverez plein de thèmes WordPress au goût du jour sur ThemeForest ou ElegantThemes pour à peine 30$.

Cela prend certes du temps de trouver un thème qui vous plaît vraiment, mais une fois que c’est fait, vous n’aurez plus à vous en préoccuper pendant plusieurs années !

5. Essayer de tout faire tout seul

Voilà sans doute le seul danger qui n’est pas lié à la paresse, et qui vous permettra au contraire de vous la couler douce grâce à un investissement judicieux.

Quand on débute sur le web et qu’on n’a pas d’autres moyens que sa propre huile de coude, on fait tout tout seul. Mais une fois que vous aurez acquis l’expérience et les moyens nécessaires, l’étape la plus importante, c’est de savoir déléguer. C’est ce que les anglo-saxons appellent l’ « outsourcing », et c’est ce qui permet de passer à la vitesse supérieure.

Qu’il s’agisse d’effectuer de la veille, de produire des articles, de créer des backlinks, de gérer les relations avec vos clients si vous vendez des produits, etc. vous pouvez déléguer ses tâches, pour vous concentrer sur l’essentiel (c’est tout le principe de la Semaine de 4 heures, soit dit en passant).

Il existe de nombreux sites où vous pouvez engager des freelances. Celui que j’utilise est oDesk. Recruter (et manager) la ou les bonnes personnes peut certes être fastidieux. Mais une fois que vous aurez formé une équipe efficace (votre « dream team » !), vous pourrez retourner à la plage et à vos palmiers, avec la sensation agréable, non de glander, mais d’être devenu le chef d’orchestre de votre business en ligne.

Et pour vous, quels sont dangers liés à votre activité en ligne, et comment les avez-vous dépassé ?

Comment BOOSTER le nombre d’inscrits sur votre mailing list

Certains se diront peut-être que c’est le post “tarte à la crème” de l’année, tant ce que j’y explique leur paraîtra évident… Mais cela sera néanmoins utile à ceux qui hésitent encore à avoir une mailing list, ou à ceux qui se demandent, à la suite de mon article sur le webmarketing de niche, comment on monétise un site de ce type…

Hier, j’ai décidé de retravailler l’un de mes sites, et plus particulièrement de retravailler son formulaire d'”opt-in”, autrement dit le formulaire qui invite à s’inscrire à la newsletter. J’avais créé ce dernier il y a un bout de temps, sans m’en préoccuper par la suite. Il s’agissait simplement d’une fenêtre invitant à “S’inscrire à la newsletter” (rien de très excitant donc !).

Après une ou deux heures de travail (et probablement moins si je savais mieux me débrouiller avec PhotoShop !), j’ai mis en place le nouvel opt-in et… BOUM, le taux de conversion a explosé, multiplié par 3 du jour au lendemain. Généralement, j’avais entre 2 et 5 inscrits par jour. Ce matin, je constate que j’en ai eu 18 :

Multiplication par 3 du taux de conversion du formulaire d'opt-in

Le taux de conversion est passé de 4,1% à 11,4% juste en effectuant cette modification. Combien de milliers d’inscriptions ai-je ainsi laissé passer ? Anyway…

Où en est votre mailing list ?

Avant de passer à la suite, j’aimerais vous poser une question importante : avez-vous une mailing list ?

Si vous ne possédez pas encore d’auto-répondeur, faites cet investissement aujourd’hui. Je suis sérieux, faites-le AUJOURD’HUI.

Il s’agit de la chose la plus importante pour tout marketeur Internet. Si vous n’avez pas de mailing list, vous passez à côté de 50 à  70% de vos revenus !

Le meilleur auto-répondeur du marché, et de très loin, c’est AWeber. En suivant le lien ci-dessous, vous trouverez l’offre qui vous permet de l’essayer pour 1$ le premier mois : http://france.aweber.com/

Vous allez voir un bouton vert “Order” sur la page. Cliquez dessus :

Étape 1 : Cliquez sur le bouton "Order"

Sur la page suivante, l’option pour essayer à 1$ le premier mois sera déjà choisie. Il ne vous restera plus qu’à indiquer vos coordonnées bancaires pour vous inscrire.

Étape 2 - Inscription pour 1$ par mois

Croyez-moi, quand vous aurez compris la puissance de la mailing list, vous ne regretterez pas une seule seconde d’avoir enfin sauté le pas, que vous ayez un site e-commerce, un blog ou des sites de niche ! AWeber est un outil dont vous ne pouvez décemment pas faire l’économie.

Ceci étant dit, revenons-en à la manière de booster votre taux de conversion, et donc le nombre de vos prospects !

Tout est dans l’incentive !

Qu’est-ce que c’est que cette “incentive” ? Dans le cas d’une mailing list, on pourrait traduire ce terme anglais par “la prime à l’inscription”, autrement dit, ce qui va motiver le visiteur à rejoindre votre newsletter. Et le meilleur motif d’inscription, c’est d’offrir au visiteur un cadeau qui l’intéresse.

Dans le cas de ce site, je proposais auparavant de “recevoir des news en priorité”. Résultat : 4,1% de taux de conversion. 😛

Ce que j’ai fait, c’est donc de proposer quelque chose qui a beaucoup plus de valeur perçue : un guide numérique (OK, un ebook 😉 ). Vous pouvez aussi le faire avec une vidéo, avec un logiciel, avec des cours… du moment que vous proposez quelque chose dont votre visiteur a envie, quelque chose qui correspond à ce qu’il cherche sur votre site.

Comment déterminer ce qui va plaire au visiteur ?

Je vais partir du principe que vous connaissez relativement bien votre niche, et que vous avez donc une idée de comment et pour quoi les gens arrivent sur votre site. Mais pour l’exemple, je vais prendre un sujet auquel je ne connais rien. Disons que vous avez un site sur… les bonsaïs.

Beaucoup de gens se font offrir des bonsaïs et se retrouvent avec cette plante très particulière sur les bras, qui demande des soins particuliers et un entretien régulier (enfin, j’imagine…). Et ils se retrouvent à taper “problème bonsaï” sur Google quand leur bonsaï commence à faire la gueule (plus de feuilles, etc.).

Sur votre site, qui contient des articles optimisés grâce à vos recherches (sur le soin, l’entretien, la taille des bonsaï par exemple), vous allez recevoir des visites de gens qui cherchent à bien s’occuper de leur bonsaï.

Que pouvez-vous leur proposer ? Une chose toute simple : un guide/ebook ou une vidéo à télécharger gratuitement pour avoir un bonsaï en pleine santé, dans lequel ils apprendront exactement comment tailler leur bonsaï, quand l’arroser, etc. et que faire s’il perd ses feuilles.

Comment affiner votre offre

Pour proposer quelque chose qui a plus de chances de marcher, inspirez-vous de ce qui marche déjà. Par exemple, allez sur Amazon et étudiez les titres des livres de votre thématique. Si vous constatez qu’il y a une sémantique, un vocabulaire qui revient souvent, c’est sans doute parce que les éditeurs ont remarqué que ça marchait mieux. Par exemple, si vous remarquez que beaucoup de livres ont des titres du type “connaissance du bonsaï”, ce sera sans doute à utiliser de préférence à l’expression “soin des bonsaïs”.

Une fois que vous aurez commencé à bâtir votre mailing list, vous pourrez également rajouter un formulaire Google Doc sur votre page de remerciement post-inscription, où vous poserez la question : “Pour créer du contenu qui vous intéresse, pourriez-vous répondre à cette question : “Quel est votre problème n°1 concernant les bonsaïs ?” (merci à Jean pour cette astuce).

Vous verrez que certaines questions reviennent beaucoup plus souvent que d’autres. Dans le cas du bonsaï, j’imagine qu’il s’agit de la perte des feuilles (je l’avoue, on m’a confié un bonsaï un jour et je l’ai oublié pendant 15 jours au-dessus d’un radiateur… quand je suis revenu dans l’appart, il faisait grave la gueule : plus qu’une feuille, le pauvre !).

Quoi qu’il en soit, grâce à ce feedback, vous pourrez affiner le titre de votre ebook ou de vos vidéos, où la liste à puces de votre popup si vous utilisez PopUp Domination ou les template gratuits d’OptinPop par exemple.

Comment améliorer votre taux de conversion

Une des fonctions les plus intéressantes d’AWeber, c’est de vous permettre d’effectuer des split-tests. Ceci vous permet notamment de tester différents formulaires d’opt-in et de voir ceux qui marchent le mieux.

Vous pouvez tester différentes choses : une partie du texte, l’appel à l’action, le nom de votre ebook/vidéo/etc., le texte de vos boutons. Bien entendu, il convient de ne tester qu’une seule chose à la fois, mais grâce à ce mécanisme, vous allez pouvoir sélectionner ce qui marche le mieux et augmenter votre taux de conversion de quelques pourcents (voire de beaucoup de pourcents).

Ce que j’ai fait pour mon ebook

Voici ce que j’ai fait pour retravailler mon opt-in :

1. J’ai choisi le titre de mon ebook de manière à ce qu’ils corresponde à ce que recherchent mes visiteurs, et j’ai affiné cette thématique en regardant les titres des livres sur Amazon.

2. J’ai créé un e-couverture, en utilisant PhotoShop et des scripts d’action permettant de créer une couverture. Vous pouvez faire ce genre de choses gratuitement grâce à MyeCoverMaker (quoiqu’en venant de vérifier, il me semble que cela ne soit plus le cas…).

3. J’ai créé un nouveau formulaire d’opt-in avec un texte invitant à s’inscrire et à télécharger le guide gratuitement, en intégrant l’image de l’ebook directement dans le formulaire avec l’option “image”.

Pour info, j’utilise le plugin gratuit OptinPop pour héberger mes pop-up (ou lightbox pour être plus exact). Vous pouvez trouver ce plugin à cette adresse, et je vous conseille de l’installer via le FTP (l’installation par WordPress.org bugge systématiquement de mon côté).

Et la suite ?

Il vous reste à créer une séquence de follow-up dans AWeber, et à choisir les intervalles de jours entre chaque message. Par exemple, vous voulez que votre message n°1 arrive le premier jour, que le message n°2 arrive deux jours plus tard, etc. jusqu’au message n°158 qui arrivera deux ans et cinq mois après que le visiteur ait rejoint votre liste. 😉

Autrement dit, vous pouvez programmer autant de messages que vous voulez, une fois que c’est fait, AWeber s’occupe du reste ! Bien sûr, il reste encore à savoir ce que vous allez écrire dans chacun de ces mails, à quelle fréquence les envoyer, comment gérer votre marketing, etc., mais ce n’est pas le sujet de cet article…

En résumé :

1. Adoptez AWeber, c’est l’outil essentiel de votre réussite en ligne ! Il y a d’autres solutions, mais elles sont clairement beaucoup moins bien.

2. Créez et testez votre “incentive” pour bâtir votre mailing list.

3. Apportez de la valeur à vos abonnés, pour créer une relation de qualité avec eux (c’est un autre sujet, mais c’est la suite logique…).

Enfin, pour conclure cet article, et puisque je parle de mailing list, je vous invite à rejoindre la mienne. 😉

Passer à l'action ET aller jusqu'au bout !

La règle des 80/20 : une nouvelle interprétation pour votre activité en ligne

Vous connaissez sans doute la règle des 80/20, également appelée Loi de Pareto, du nom de l’économiste italien qui l’a “découverte” à la fin du XIXème siècle. Ce principe constitue une sorte de règle mathématique “naturelle” voulant que 80% des effets soient produits par 20% des causes.

Vous en entendez sans doute régulièrement parler dans le domaine du webmarketing, où on vous explique que 80% de vos revenus proviennent de 20% de vos efforts. Le conseil qui en découle est généralement le suivant : concentrez-vous sur ces 20% de votre travail qui vous permettent de générer les 80% de votre revenu.

Si vous avez une entreprise (ou auto-entreprise) qui prospère, le conseil est de valeur. En revanche, si vous débutez… ce conseil peut carrément être anti-productif. Je vais vous expliquer pourquoi.

La règle des 80/20 revisitée ?

La règle des 80/20 de Vilfredo Pareto

Je suis tombé hier sur une discussion d’un forum Black Hat américain fort connu. Le posteur clamait des revenus en ligne de 500K $ par mois et partageait sa philosophie. Que son affirmation soit vraie ou fausse, peu importe. L’important, c’est le message qu’il voulait faire passer.

A la base de toute réussite, en ligne ou ailleurs, il y a la conviction du succès (l’auteur citait Napoléon Hill), l’auto-formation et un travail acharné (un conseil en passant : laissez tomber les produits miracles du type “Devenez riche en 3 clics” – les seules personnes qui deviennent riche grâce à ces programmes… sont leurs auteurs).

Le posteur proposait également une vision de la loi des 80/20 qui a changé ma compréhension de ce principe. En gros, cette règle ne veut pas dire qu’il suffit de travailler 20% pour obtenir 80% des résultats. Un petit dessin valant souvent mieux qu’un long discours, voici un exemple qui vous permettra de voir de quoi il s’agit.

Ce sont les derniers 20% qui font 80% des résultats

Disons que vous étudiez une certaine matière à l’université et que votre diplôme s’obtienne en 5 ans. Si vous arrivez en 4ème année, vous avez fait 80% des efforts, mais votre résultat est seulement de 20%, car vous n’êtes pas encore diplômé et que vous devez l’obtenir en fournissant les 20% d’efforts supplémentaires (votre dernière année).

Autrement dit, vous avez travaillé 4 ans (8O%) et obtenu 20% des résultats. En finissant votre 5ème année, vous faites 20% des efforts qui vous apportent les 80% des résultats (+ les 20% déjà obtenus avec vos quatre années).

Concrètement, cela veut dire que vous ne pouvez pas abandonner ou laissé inachevé un projet ! Les 20% qui vous amèneront les 80% des résultats sont cette “touche finale”, le fait d’aller jusqu’au bout de votre idée.

Les derniers 20%

 

Beaucoup de webentrepreneurs débutent des projets ou commencent à suivre une méthode, constatent que cela ne marche aussi bien qu’ils l’auraient voulu, et passent à autre chose avant d’être allé jusqu’au bout. Est-ce que cela vous dit quelque chose ? Avez-vous tendance à multiplier les projets inachevés ? A ne pas fournir ces derniers 20% qui, au final, amènent 80% des résultats ?

Passer à l'action ET aller jusqu'au bout !

On lit souvent que l’important, dans le webmarketing, c’est de “passer à l’action”. C’est vrai. Une majorité des gens ne font jamais rien : ils accumulent des conseils, des méthodes, des logiciels sur leur ordinateur et procrastinent leur mise en œuvre.

Ceci étant, ce n’est pas le simple fait de “passer à l’action” (= de s’agiter) qui permet d’atteindre ses objectifs. Il faut encore essayer vraiment. Si une semaine vous essayez telle “technique”, que la semaine suivante c’est le tour de telle autre “méthode”, et que le mois d’après votre attention et votre travail sont mobilisés par un tout nouvel “objet brillant”, vous vous contentez de multiplier les projets inachevés. C’est comme si vous vouliez bâtir une maison mais que vous passiez votre temps à poser des fondations les unes à côtés des autres. Au final, vous n’avez jamais de toit pour vous abriter.

Moralité : Lorsque vous avez une idée, allez jusqu’au bout ! Il n’y a que comme ça que vous pourrez voir si elle marche ou pas. Passer d’une idée à une autre sans achever sa réalisation, ce n’est pas essayer, c’est abandonner. Plus vite vous essaierez et échouerez, et plus vite vous trouverez ce qui marche !

(La vache, ce mec de BHW m’a filé la pêche 😛 !)

La déclaration d’auto-entrepreneur quand on est web-entrepreneur

Se déclarer auto-entrepreneur quand on est web-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur permet de déclarer facilement les revenus générés par une activité partielle ou à temps complet. Si vous voulez devenir entrepreneur web (marketeur Internet, marketing d’affiliation, marketing Internet, etc.), ce statut peut parfaitement convenir à votre début d’activité.

Ceci étant, remplir sa déclaration d’auto-entrepreneur en ligne quand on est web-entrepreneur peut poser certaines difficultés. “Quelle est mon type d’activités (libérales, commerciales…) ?” “Je choisis quoi comme régime fiscal ?” “Pour quel régime d’assurance maladie opter ?” sont autant de questions que je me suis posées en remplissant le formulaire disponible sur le site officiel.

Au final, lorsque j’ai rempli cette déclaration, cela m’a pris bien plus que les 15 minutes officielles !… Comme je suppose ne pas être le seul à m’être posé ces questions, je me suis dit qu’écrire un petit article sur le sujet pourrait s’avérer utile.

Se déclarer auto-entrepreneur quand on fait du marketing d’affiliation

NB : Les indications ci-dessous valent si votre activité concerne le marketing d’affiliation ou les revenus générés par la publicité sur votre site.

 

Votre type d’activité

La première chose à choisir, c’est le type d’activité que vous pratiquez. Vous avez le choix entre “Activités commerciales”, “Activités artisanales” et “Activités libérales”. Dans votre cas, en tant que marketeur d’affiliation, cochez la case “Activités libérales”. Un petit menu déroulant apparaît alors, qui vous demande de préciser le type d’activités :

Déclaration auto entrepreneur : quel est votre type d'activité ?

Après renseignement, il s’avère que c’est le statut “Profession libérale rattachée à la CIPAV pour le régime vieillesse” qu’il faut choisir. Cochez cette option et passons à la partie problématique suivante, qui concerne votre activité (partie 4 du formulaire).

Votre (ou vos) activité(s)

Votre activité en tant qu'auto-entrepreneur

Si vous pratiquez le marketing d’affiliation, vous pouvez indiquer “Publicité” comme activité principale, dans la mesure c’est bien une activité de service que vous exercez. En effet, vous n’êtes pas vendeur, mais simplement intermédiaire dans le processus de vente. Je pense que c’est plus explicite que “affiliation” ou “marketing d’affiliation”. Idem, évidemment, si vous générez des revenus avec Adsense (ou autre régie publicitaire).

Ensuite, si vos activités sont plus diverses, vous pouvez les indiquer dans le champ “Indiquez l’ensemble des activités exercées”. Si vous faites de la création de site web, de la prestation de référencement, du community management en freelance ou autre, c’est l’endroit où l’indiquer. Dans le champ “Sa nature”, choisissez ce qui correspond le mieux. Ici, c’est “Profession libérale”. Enfin, vous pouvez précisez le lieu d’exercice, ou indiquer “Non précisé”.

Demande d’ACCRE

Passons à la suite. Si vous correspondez à l’une des catégories détaillées sur cette page, cochez la case pour faire une demande d’ACCRE (en passant, c’est totalement débile mais l’icône information du formulaire ouvre une pop-up dont le lien est impossible à cliquer :P).

L’ACCRE vous permettra de bénéficier d’un abattement fiscal pour vos trois premières années d’exercice. Autrement dit, la première année vous ne serez imposé qu’à hauteur de 4,5% au lieu des 21,3%. Ensuite, l’abattement est dégressif, et vous retomberez dans le régime normal à partir de votre quatrième année d’exercice. (NB : Cette option ne vous coûte rien à cocher mais elle sera inutile si vous pensez générer moins de 5 964€ par an.)

Attention, il vous faudra envoyer une demande d’ACCRE dans les 45 jours suivant la création de votre statut. Je vous conseille de le faire le jour même (tant qu’à faire !), en remplissant ce formulaire et en l’envoyant au CFE compétent pour votre ville ou région.

EIRL

L’option EIRL vous permet de bénéficier d’un statut séparant (grosso modo) votre patrimoine de votre activité. Cela peut être une option intéressante mais sachez que la déclaration elle-même vous coûtera une quarantaine d’euros.

Déclaration Sociale

Voyons maintenant ce qui concerne votre déclaration sociale. C’est là que vous devrez choisir votre régime d’assurance maladie. Si vous bénéficiez déjà d’un tel régime, indiquez-le. Sinon, vous pouvez choisir “Non salarié, non agricole”. Vous devrez ensuite choisir votre organisme d’assurance. Quand on y connaît rien, cela peut être assez problématique mais, en réalité, chacun propose à peu de choses près la même chose. Comme on me l’avait conseillé, je vous conseille à mon tour d’en choisir un qui dispose tout simplement d’une agence dans votre ville (ou celle dont le nom vous plaît le plus 😉 ).

Régime fiscal micro

Enfin, voici la partie qui a été la plus problématique (pour moi en tout cas). Celle concernant le régime fiscal micro (BIC ou spécial BNC). On vous demande de cocher si oui ou non, vous voulez bénéficier de l'”option pour le versement libératoire de l’impôt calculé sur le chiffre d’affaires ou les recettes.” Qu’est-ce que ça veut dire ? En gros, si vous choisissez oui, vous paierez en fonction de votre CA. Si non, vous serez imposés sur vos revenus.

Comment savoir s’il faut cocher oui ou non ? Tout simplement en faisant un petit calcul. Regardez quel est le taux d’imposition BIC ou BNC, puis regardez quel est le barème de l’impôt sur le revenu. En fonction du CA que vous prévoyez, vous saurez quel est le meilleur régime pour vous. Enfin, quoi qu’il en soit, si vous bénéficiez de l’ACCRE et que vous pensez générer plus de 5964€ par an, optez pour le oui. Vous serez imposé à 4,5% plutôt qu’à 5,50%. Et ces 4,5% vaudront pour tout chiffre d’affaire ne dépassant les 32000€ (puisqu’il s’agit de services et non de biens).

Pour finir

Voilà, je ne suis pas un spécialiste de tout cela (ces conseils n’ont donc aucune valeur juridique et servent juste à illustrer une démarche possible) mais j’espère que ce petit article pourra quand même vous être utile. Si vous voyez des informations complémentaires à apporter (ou une éventuelle erreur), n’hésitez pas à le faire dans les commentaires. 🙂

Enfin, je vous conseille bien évidemment de consulter les documents d’aide disponibles sur le site officiel, et sur les autres sites cités dans cet article.

Edit : Une autre ressource intéressante

J’ai découvert tout récemment un service de facturation en ligne très sympathique, qui vous aidera sans doute une fois que vous aurez lancé votre activité.

A vrai dire, un ami me l’avait conseillé au moment de la création de mon auto-entreprise mais ça m’avait paru compliqué. Je le redécouvre aujourd’hui, en me rendant compte qu’il m’aurait permis de gagner beaucoup de temps !

Voici où le trouver : http://www.monae.fr/

Mon conseil : créez-vous un compte dès aujourd’hui, quitte à ne pas savoir quoi indiquer dans tout un tas de champs (vous saurez bientôt le faire 😉 ).

Et mon dernier conseil… vu que vous êtes web-entrepreneur, vous serez certainement intéressé par une bonne partie des choses que je partage avec vous dans ma newsletter. Donc rejoignez-la dès maintenant grâce au formulaire ci-dessous :