WordPress pour un sous-domaine avec la version mobile de votre site

Comment gérer un sous-domaine pour mobile avec WordPress

Avec l’arrivée, le 21 avril 2015, de la mise à jour de Google prenant en compte l’ergonomie mobile, il est temps de mettre vos sites à jour ! Si comme moi, vous travaillez avec WordPress, il existe plusieurs solutions très simples. Par exemple, installer un plugin comme Jetpack ou adopter un thème Premium avec un responsive design du plus bel effet.

Mais voilà, ce n’est pas toujours possible… Par exemple, si vous avez un site avec un thème non responsive, et que vous souhaitez le garder tel quel pour les utilisateurs d’ordinateurs de bureau. Dans ce cas, il vous faut créer un sous-domaine et rediriger vers ce dernier les utilisateurs de mobiles. Cela vous donne deux sites, avec deux installations de WordPress :

  • http://www.votresite.com/
  • http://m.votresite.com/

C’est exactement ce que j’ai dû faire sur un des sites sur lesquels je travaille. Et cela soulève plusieurs difficultés… Je vais donc vous donner ici la marche que j’ai suivie. Elle me semble efficiente, mais ce n’est peut-être pas la meilleure. Donc n’hésitez pas à me donner vos avis !

Les pré-requis pour votre site “mobile friendly”

Si vous utilisez deux URL distinctes, comme c’est le cas ici, Google vous donne plusieurs impératifs à respecter. Auxquels s’ajoutent d’autres impératifs, notamment le fait que vos pages “bureau” redirigent automatiquement vers vos page “mobile” responsives. En voici la liste :

  1. Vous devez gérer automatiquement les redirections, par exemple de http://www.votresite.com/page-1 vers http://m.votresite.com/page-1
  2. Vous devez empêcher l’indexation de votre site mobile pour éviter le duplicate content (et ce même si Google dit de ne pas trop s’en préoccuper).
  3. Vous devez empêcher la mise en cache désordonnée de chaque version de votre site, pour éviter que des utilisateurs bureau arrivent sur la version mobile, et vice-versa.
  4. Vous devez indiquer à Google quelles sont les pages “canoniques” et les pages “alternative”, avec les balises rel=”canonical” et rel=”alternate”.

Et vous devez faire tout ça avec WordPress (donc) !

La redirection de votre site bureau vers votre sous-domaine mobile

Vous pouvez certes modifier votre fichier .htaccess. Mais j’ai trouvé une solution plus simple, et qui me semble être plutôt bonne. J’utilise pour ceci le plugin “Mobile Site Redirect“. Il vous suffit de l’installer sur votre site “bureau” et d’y indiquer quelle est l’URL mobile de votre site. Le plugin se charge automatiquement de la redirection pour l’ensemble du site.

Mobile Site Redirect, plugin de redirection mobile pour WordPress

Simple et efficace. Vous pouvez choisir de rediriger mobiles et tablettes, ou seulement l’un d’entre eux. De tous les plugins de ce type que j’ai testé, c’est le meilleur. Certains d’entre eux ne marchaient pas du tout, ou se contentait de rediriger n’importe quelle page “bureau” vers la page d’accueil “mobile”.

Jusque-là, rien de bien compliqué donc. Passons à la suite !

Au niveau de votre fichier .htaccess

L’entête Vary: User-Agent

Pour indiquer à Google que vous utilisez des URL distinctes en fonction du type d’appareil à partir duquel se connecte votre visiteur, il faut que vous indiquiez cette variation, dans le header, avec les termes “Vary: User-Agent”.

Avec WordPress, certains sites conseillent de modifier le fichier functions.php de chacun de vos thèmes. Pour avoir essayé, cela ne fonctionne pas à tous les coups. Le plus simple est de modifier directement votre fichier .htaccess, en y ajoutant la ligne suivante :

Header append Vary User-Agent

Si vous voulez en apprendre plus sur la fonction de Vary (qui est “vary important”), je vous conseille de lire cet article (en anglais) : Vary: User-Agent header. A noter que, d’après Google, c’est le plus important à indiquer.

Où ajouter ce Vary: User-Agent ? Tout simplement dans les fichiers .htaccess de vos deux sites (bureau et mobile). En effet, cela permet d’indiquer à Google qu’il existe une variation de cette page, quelle que soit la version sur laquelle il arrive.

Empêcher l’indexation de votre site mobile

Pour empêcher l’indexation de la version mobile de votre site, il faut indiquer autre chose au niveau de votre fichier .htaccess. Mais attention, bien évidemment, ce coup-ci il faut l’indiquer seulement dans celui de la version mobile. Autrement, vous risqueriez de désindexer votre site bureau !

Voici, d’après Yoast, la façon de le faire correctement :

Header set X-Robots-Tag "noindex, nofollow"

Il vous suffit de rajouter cette ligne à votre fichier .htaccess. Attention à ne pas passer par le fichier robots.txt (je vous laisse l’article de Yoast mis en ligne ci-dessus si vous voulez savoir pourquoi).

Les balises rel=”caninocal” et re=”alternate”

Passons maintenant la question la plus épineuse. Pour indiquer à Google quelle page est la version alternative et quelle page est la version canonique, il va falloir rajouter ces deux balises dans l’entête de chacune de vos pages, ou dans le sitemap de votre site.

Sur votre site bureau : ajoutez la balise “link” rel=”alternate” sur chacune de vos pages pour indiquer l’URL de la version mobile.

  • Par exemple, sur http://www.votresite.com/page-1, vous allez indiquer en rel=”alternate” la page http://m.votresite.com/page-1

Sur votre site mobile : ajoutez la balise “link” rel=”canonical” sur chacune de vos pages pour indiquer l’URL de la version originale.

  • Par exemple, sur http://m.votresite.com/page-1, vous allez indiquer en rel=”canonical” la page http://www.votresite.com/page-1

Pourquoi c’est compliqué avec WordPress ?

Vous utilisez probablement un plugin SEO ou un plugin de génération de sitemap. Ces derniers génèrent automatiquement vos sitemaps dès que votre site est mis à jour. Donc même si vous modifiez votre fichier sitemap comme l’indique Google, il faudra le reprendre à chaque modif de votre site. J’ai donc adopté une solution différente.

La balise rel=”canonical” (sur le site mobile)

Dans le plugin WordPress SEO by Yoast, vous allez pouvoir indiquer, sur chacune de vos pages, l’URL canonique :

Rel="canonical" avec WordPress SEO by Yoast

Pour cela, vous allez dans l’onglet “Avancé“, et vous pouvez y indiquer l’URL canonique (celle de votre site bureau). Il vous suffit de le faire pour chacun de vos articles, pages, voire catégories et mots-clefs. Si vous avez un gros site, ça risque de vous prendre du temps ! En même temps, modifier votre sitemap vous demanderait tout autant…

A noter que All in One SEO Pack propose aussi d’indiquer une URL canonique. Sauf que ça ne marche pas. Pour le vérifier, ouvrez la page modifiée avec All in One SEO Pack et affichez le code source. Vous verrez que la balise rel=”canonical” reste celle définie automatiquement par WordPress.

La balise rel=”alternate” (sur le site bureau)

Pour ajouter les balises rel=”alternate” sur votre site pour ordinateur de bureau, vous pouvez installer le plugin “Add Meta Tags. Il vous suffira ensuite de décocher l’ensemble des options de ce plugin, et de laisser uniquement celle intitulée “Full Meta Tags Box” :

Créez la balise rel="alternate" avec le plugin WordPress Add Meta Tags

Cette option vous permet d’ajouter les balises meta de votre choix. Sur votre site bureau, vous allez donc pouvoir indiquer la page mobile alternative, et ce, encore une fois, pour chacune de vos pages. Voici ce qu’il faut que vous indiquiez (toujours dans l’exemple de votre “page 1”) :

<link rel="alternate" media="only screen and (max-width: 640px)"
      href="http://m.votresite.com/page-1" >

Il vous suffit d’ajouter le code à cet endroit :

Ajouter la balise rel="alternate" sur mesure avec WordPress

Notons enfin qu’avoir plusieurs balises “alternate” n’est pas un souci (au cas où vous vous poseriez la question). Ce sera forcément le cas pour votre site, ne serait-ce qu’avec le flux RSS.

Pour conclure sur ces balises

Vous vous dites peut-être que ça fait beaucoup de plugin pour grand chose, et je serais plutôt d’accord avec vous ! Il y a peut-être un moyen plus simple de définir une structure personnalisée pour ces deux balises (quelque chose qui dirait : “remplace http://www.votresite.com/ par http://m.votresite.com/ et garde tout le reste pareil), mais je vous avoue que je sais pas comment faire…

Quoi qu’il en soit, en utilisant ces deux plugins, tout fonctionne bien. Je vous invite à vérifier votre code source pour vous en assurer.

Tester l’ergonomie mobile de votre site

Maintenant que tout est en place, vous allez pouvoir tester l’ergonomie mobile de votre site. Pour cela, je vous invite à utiliser ces deux services :

Cet outil vous donne un diagnostic sur votre page, en termes d’expérience utilisateur et de performance (vitesse). Il vous indique également les paramètres de Vary et la page canonique.

Là, c’est Google. Ça vaut toujours le coup de vérifier !

Voilà qui conclut cet article. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts en attendant la date fatidique du 21 avril !

Le penguin de Google

Site de niche post-penguin : les résultats après 8 mois

En mai 2012, j’ai mis en place un nouveau site de niche, dont j’ai détaillé le processus de création dans cet article. 8 mois après sa mise en ligne, le temps est venu de faire un bilan, aussi bien en termes de référencement et de trafic qu’en termes de prospection et de génération de revenus. Alors, où en est-il après tout ce temps ?

Un petit rappel des faits pour commencer…

J’ai créé ce site suite à l’update de Google nommé Penguin, qui a fait de nombreux dégâts et – c’est du moins ce que je pense – qui a profondément changé la manière de faire du SEO. J’ai, en quelques sortes, voulu tester les (pas si nouvelles que ça) guidelines de Google : créer du contenu unique de qualité… et attendre que le site grimpe de lui-même dans les SERPs.

Pour être franc, je ne croyais pas que cette (absence de) technique porterait ses fruits. Mais je m’y suis mis et j’ai passé une petite semaine à bosser sur ce site, qui compte à peine une dizaine d’articles. J’ai beaucoup travaillé le SEO on-page et le linking interne, et j’ai limité strictement la création de backlinks. Puis j’ai attendu. Autrement dit, ça fait plus de 7 mois que je n’ai pas touché à ce site.

Référencement et visites

Dans mon premier article, écrit un mois après la mise en ligne du site, je comptais une trentaine de visiteurs par jours, comme le montrait ce graphique :

Trafic sur le site de niche

Au niveau du positionnement, je me trouvais à la 11ème place pour l’expression-clef contenue dans mon nom de domaine.

Quelques jours après la publication, de l’article j’avais réalisé une première vente affiliée (pour un montant d’une vingtaine d’euros), ce qui marquait le début de la monétisation effective de ce site de niche.

L’évolution du trafic depuis juin 2012

Voici, mois par mois, l’évolution du trafic sur ce site… J’aurais voulu vous donner les données de Piwik mais, suite à une MAJ automatique foireuse, il a sérieusement planté et j’en suis malheureusement réduit à vous donner le nombre de pages vues, obtenues grâce à WordPress.com Stats.

  • Juin 2012 : 949 pages vues
  • Juillet 2012 : 2260
  • Août 2012 : 4972
  • Septembre 2012 : 6919
  • Octobre 2012 : 10 545
  • Novembre 2012 : 13 066
  • Décembre 2012 : 13 892
  • Janvier 2013 : 19 253

Voici pour les 8 derniers mois écoulés (les mois de mai 2012 et de février 2013 n’étant pas pris en compte, puisqu’ils ne sont pas entiers). Ce graphique réalisé grâce à WordPress.com Stats vous montre l’évolution du trafic mois par mois :

L'évolution du trafic de ce site de niche

En termes de positionnement

Au début, j’ai suivi attentivement l’évolution du positionnement pour une vingtaine de mots-clefs ciblés par le nom de domaine du site et ses articles, grâce au logiciel Rank Tracker (que j’utilise en version Mac gratuite… sinon j’aurais mis les graphiques 😛 ). Ici, je vais me contenter de vous donner l’évolution du ranking sur l’expression-clef contenue dans le nom de domaine sur Google.fr.

  • 7 mai 2012 : 68ème position
  • 11 mai 2012 : 60ème position
  • 15 mai 2012 : 55ème position
  • 21 mai 2012 : 40ème position
  • 24 mai 2012 : 63ème position
  • 10 juin 2012 : 30ème position
  • 26 juin 2012 : 9ème position
  • 3 juillet 2012 : 11ème position
  • 14 juillet : 9ème position
  • 30 juillet : 8ème position

Après cela, j’ai arrêté de regarder régulièrement la position du site dans les SERPs… Jusqu’au jour où j’ai vu que le trafic avait considérablement augmenté. Aujourd’hui, et ce depuis au moins la mi-octobre 2012, le nom de domaine est 1er sur son expression-clef.

Prospection et génération de revenus

Abonnés (actifs) à la newsletter

A ce jour, il y a 973 abonnés à la newsletter. Ce chiffre ne prend en compte que les abonnés actifs (donc pas ceux qui se sont désinscrits et que j’efface au fur et à mesure d’AWeber). Aujourd’hui, il y a environ une dizaine de personnes qui s’inscrivent par jour. C’est relativement peu puisque le taux de conversion est seulement de 4,3%. Voilà quelque chose à travailler…

Revenus générés depuis le lancement du site

Là encore, je vais détailler ces revenus par mois. Ils proviennent d’un produit numérique dont je fais la promotion en tant qu’affilié. J’ai également testé un produit physique, mais n’ayant réalisé aucune vente, je l’ai laissé tomber au bout de quelques mois. Voici les chiffres :

  • Mai 2012 : 0€
  • Juin 2012 : 18€
  • Juillet 2012 : 91,50€
  • Août 2012 : 147€
  • Septembre 2012 : 62€
  • Octobre 2012 : 161€
  • Novembre 2012 : 167€
  • Décembre 2012 : 206€
  • Janvier 2012 : 391€
    Total des revenus = 1243,50€

Certains diront que cela ne fait pas beaucoup, 1243,50€ en 8 mois (desquels il faut déduire taxes et impôts des auto-entrepreneurs). Ceci étant, lorsqu’on se souvient que la mise en place du site a pris une semaine de travail, ça donne une rémunération “horaire” plus intéressante. Disons que j’ai passé 35 heures sur ce site (ce qui est une estimation haute). Cela donne une rémunération à 35,53€ de l’heure (moins les taxes).

Mais ce qui est extraordinaire avec un site de niche qui tient dans la durée, c’est que le travail qu’on a fourni une fois continue de payer pendant des mois et des années. Si le site continue à ramener environ 200€ par mois, sans que j’ai d’autres efforts à fournir, au bout de deux ans, cela correspondra à un salaire horaire de (24 x 200)/35 = 137€ de l’heure. Plutôt sympa. Même si tout cela ne vaut que si on tient absolument à calculer sur le modèle du salariat une activité qui ne tient qu’à soi et au travail qu’on fournit : celle de web-entrepreneur.

Conclusion

Le bilan est donc plutôt positif. Ce qui me surprend le plus (!), c’est qu’en effet, suivre les directions de Google a marché ! De votre côté, avez-vous essayé de les appliquer ? Quels ont été les résultats ?

Comment réaliser des vidéos de capture d’écran ?

Dans cet article, je vais partager avec vous les outils et la méthode que j’utilise pour produire des vidéos de capture d’écran. C’est le type de vidéos qui constituent, par exemple, ma formation WordPress en vidéo, ou encore les quelques vidéos de conseils SEO que j’ai réalisées pour ce blog. Vous pouvez utiliser cette méthode aussi bien pour réaliser des tutos que des vidéos de vente.

Ici, je ne m’intéresserai pas à la partie marketing ou à la structuration de vos vidéos. Il s’agit avant tout de vous donner la recette et la technique qui sous-tendent celles que je réalise. Cet article se divisera donc logiquement en trois parties : les outils, la production et la diffusion.

Les outils pour réaliser une vidéo de capture d’écran

J’ai fait des vidéos aussi bien sur PC que sur Mac. Dans les deux cas, j’ai utilisé les mêmes logiciels (je suis un transfuge PC !) : Camtasia et PowerPoint.

Camtasia sur PC (ou ScreenFlow pour Mac)

Sur PC, Camtasia est LA référence en matière de logiciel de capture d’écran. Comment ça fonctionne ? C’est tout simple, il vous suffit de télécharger le logiciel (vous pouvez le tester gratuitement pendant 30 jours en le téléchargeant ici), de l’installer puis de le lancer.

Camtasia existe également sur Mac, mais ce n’est pas votre seule option. Il y a notamment ScreenFlow, très réputé (et peut-être même plus efficace que Camtasia) mais que je n’ai testé que sa version d’évaluation. Étant plus habitué à Camtasia, j’ai préféré rester en terrain plus ou moins connu (la version Mac de Camtasia étant tout de même sensiblement différente de la version PC).

Une fois le logiciel activé, lancez un nouvel enregistrement et définissez la taille de la fenêtre de capture. Je vous conseille pour cela d’utiliser des dimensions standards (3/4 ou 16/9). La plupart du temps, mes tutoriels en vidéo sont capturés au format 1280 x 720. Cela correspond au standard de la HD, ce qui ne vous conviendra pas forcément. Un des formats les plus populaires sur le web, c’est le 640 x 480. Si vous destinez votre vidéo à YouTube par exemple, c’est largement suffisant.

Avec Camtasia, vous enregistrez tout ce qui passe sur votre ordinateur (à l’intérieur de la fenêtre de capture). Vous pouvez donc l’utiliser aussi bien pour réaliser une vidéo de capture de votre navigateur web, que pour une vidéo de capture de votre logiciel de présentation : PowerPoint (ou encore Keynote sur Mac).

PowerPoint sur PC (ou Keynote sur Mac)

Vous connaissez certainement PowerPoint, le logiciel de présentation de MicroSoft. Il vous permet de réaliser des vidéos animées, et donc plus attrayantes. La difficulté, c’est justement de maîtriser les multiples animations et transitions à votre disposition. Avec un petit peu d’expérience et une petite dose d’imagination, vous pourrait réaliser de très belles choses.

Je ne vais pas vous faire une revue en détail de ces différentes manières d’animer une vidéo avec PowerPoint mais simplement vous recommander une formation que j’ai moi-même suivi. Il s’agit de ScreenCast like a Pro. Dans cette formation, vous découvrirez également Prezi, un logiciel en ligne qui vous permet d’animer votre présentation avec des zooms et tout un tas d’autres choses du meilleur effet.

Le matériel pour l’enregistrement audio

Il est important que vos vidéos aient une bonne qualité sonore. Il n’y a rien de plus pénible à suivre qu’un tutoriel qui grésille, où l’auteur a une voix excessivement robotique, ou dans laquelle on ne l’entend tout simplement pas de manière distincte. Pour cela, il vous faut un bon micro-casque, et connaître les bases de la retouche audio sur votre logiciel de capture (nous verrons cela dans la suite de l’article).

Un bon micro-casque

Vous pouvez bien entendu utiliser un micro sur pied ou autre mais, le plus simple, pour réaliser des vidéos tutoriels, c’est le micro-casque : il vous laisse les mains libres !

Pour ce type de micros, vous trouverez deux types de prises : les prises jack et les prises USB. Je vous conseille d’utiliser ce deuxième type de micro-casques car la qualité du signal est bien meilleure. Le micro-casque que j’utilise est le Logitech H530. Fiable et d’un très bon rapport qualité-prix.

La production de votre vidéo de capture d’écran

Une fois que vous avez tous ces éléments en main, il ne vous reste plus qu’à lancer l’enregistrement. Ou presque ! Voici quelques conseils que j’essaye de mettre systématiquement en œuvre.

Si vous réalisez une vidéo avec PowerPoint (Keynote ou équivalent)…

Vous avez créé vos diapositives PowerPoint, vous avez écrit le texte de votre vidéo (pas forcément dans cet ordre d’ailleurs). Il ne vous reste plus qu’à mettre tout ça en boîte…

Enregistrez l’audio avant d’enregistrer la vidéo !

Si vous essayez d’enregistrer votre voix en même temps que la vidéo, vous allez certainement avoir la langue qui fourche à un moment, mal géré le timing dans la succession des slides ou connaître un raté à un moment ou un autre… Du coup, vous allez sacrément vous compliquer le montage.

C’est pour cela que je vous conseille 1) de faire une répétition générale (texte et diapos) pour vérifier que tout colle bien, puis 2) d’enregistrer l’audio, avant 3) de filmer votre écran en écoutant la piste audio et 4) de réaliser le montage en synchronisant vos pistes audio et vidéo.

Pour réaliser cette étape 3, c’est très simple : il vous suffit de produire votre fichier audio puis de le lire pendant que vous enregistrez les captures d’écran. Évidemment, pour l’un et l’autre, vous utiliserez Camtasia de manière à seulement enregistrer l’audio (étape 2) puis à seulement filmer l’écran (étape 3).

Une fois que vous aurez vos deux pistes, placez-les dans Camtasia et vérifiez qu’elles sont bien placées l’une par rapport à l’autre (pour être synchro).

Si vous réalisez une capture d’écran de votre navigateur web (Firefox, Chrome, etc.)…

Dans ce cas de figure, il est plus malaisé d’enregistrer l’audio avant la vidéo. Le plus simple, c’est donc de bien répéter toute la séquence (par exemple, installer un plugin sur Firefox) au moins une fois, de manière à ne pas plomber votre vidéo avec de longues hésitations, des temps morts, etc. Encore mieux : tapez le texte de votre vidéo, imprimez-le, et gardez-le à vos côtés lorsque vous enregistrez la vidéo. De cette manière, vous vous simplifierez là aussi le montage.

Vous pouvez bien évidemment essayer de filmer et d’enregistrer l’audio séparément, mais c’est assez galère (comme qui dirait), surtout si vous enregistrez l’audio avant la vidéo. Tout simplement parce que votre navigateur peut charger plus lentement une page, par exemple. Dans ce cas, votre audio va être en avance sur la vidéo, vous serez obligé de couper, de reprendre l’enregistrement, etc. Si vous y tenez vraiment, le plus simple est donc d’enregistrer la vidéo avant l’audio. Mais là encore, il peut y avoir des temps morts, etc.

L’amélioration de la piste audio

Pour des raisons X ou Y, votre piste audio peut présenter quelques imperfections : un grésillement, le bruit de votre réfrigérateur qui ronronne, ou un bourdonnement électrique. Pour améliorer votre audio, il existe des options pré-enregistrées dans Camtasia. Sur Mac, il s’appelle le “Noise Reduction”. Efficace, et très simple à utiliser.

Autre conseil pour la piste audio : vérifiez que cette dernière n’est pas en “surcharge”. La plupart du temps, on conseille d’avoir une voix humaine aux alentours de -6db. Donc baissez un peu le volume de votre piste audio si elle est excessivement forte : cela vous évitera ces désagréables distorsions qui mettent vos potentiomètres dans le rouge.

La diffusion de vos vidéos

Maintenant que votre vidéo est montée, il ne vous reste plus qu’à l’exporter. Sur ce point, le format utilisé par défaut par Camtasia est parfait : vous aurez une vidéo mp4, pas trop lourde, que vous pourrez facilement utiliser soit en l’hébergeant sur un site de partage de vidéo (YouTube ou, mieux encore, Vimeo), soit grâce à Amazon S3.

Il  y aurait encore bien des choses à dire sur le sujet de comment réaliser une vidéo… J’espère néanmoins que cette petite présentation vous sera utile. Si vous avez des questions ou des conseils à apporter, laissez simplement un commentaire ci-dessous !

Croyez-vous réellement pouvoir gagner de l’argent avec Internet ?

Je ne crois que ce que je vois.” Si vous êtes comme St Thomas, vous avez peut-être besoin d’une preuve objective pour vous convaincre de la possibilité de telle ou telle chose. Gagner de l’argent avec Internet ne fait sans doute pas exception.

Dans cet article, je voudrais partager avec vous le moment où j’ai réalisé qu’il était possible de gagner sa vie avec Internet. Il coïncide précisément avec le moment où j’ai gagné mes premiers euros sur le web…

Mes premiers euros sur le web

C’était juste après le nouvel an. J’étais tombé sur un ebook gratuit où l’auteur expliquait comment utiliser la régie publicitaire AdWords pour faire la promotion de produits affiliés. Le principe était simple : il fallait créer des annonces AdWords et, dans le champ de la page de destination, placer son lien affilié. Ça tombait bien, j’avais justement reçu un bon de 50€ de la part de Google. Je m’y suis donc mis.

J’ai choisi un produit sur la plateforme 1TPE, j’ai créé mes annonces, choisi les mots-clefs sur lesquels elles devaient apparaître, placé mes liens affiliés… Puis j’ai attendu.

Une heure, deux heures…

En consultant les stats de mon compte AdWords, je voyais bien que les gens cliquaient sur mes annonces. Mais aucune commission ne tombait…

J’avais déjà dépensé 5€ en clics lorsque je me suis dit : “Attends, c’est n’importe quoi, ça ne marche pas ce truc”. J’ai donc désactivé mes annonces.

Quelques minutes plus tard, alors que je m’apprête à sortir voir un film, je constate que j’ai reçu un nouvel email. J’ouvre ma boîte et découvre, stupéfait, le message suivant : “Félicitations, vous avez touché une commission sur vente“. Fébrile, je l’ouvre et découvre que je viens de gagner un peu plus de 20€ de commission !

J’étais surexcité : c’était incroyable ! Je venais de dépenser 5€ et j’en avais gagné 20 ! 15€ de bénéfices, sans rien faire. Je me suis baladé dans les rues de Lille avec l’impression d’être sur un petit nuage, et surtout, d’avoir découvert le meilleur plan au monde.

C’est ce jour-là que j’ai eu le “déclic” : j’ai réalisé que je pouvais générer des revenus avec Internet. Mon esprit avait trouvé une preuve objective, matérielle, dans le monde extérieur. Désormais, j’y croyais. J’avais une certitude, et c’est ce qui m’a permis de me consacrer à plein temps à cette nouvelle activité.

La meilleure manière de générer des revenus sur Internet aujourd’hui

Aujourd’hui, il n’est plus possible d’utiliser AdWords avec des liens affiliés. Si je devais repartir de zéro, voici ce que je ferais :

Ce plan d’action, c’est celui que j’applique toujours moi-même pour créer, développer, monétiser et mettre en pilote automatique des sites de niches. Vous pouvez faire de même.

Et lorsque vous aurez fait vos premiers euros, vous vous rendrez assurément compte que gagner de l’argent sur Internet est non seulement possible, mais aussi totalement à votre portée (si vous êtes prêt à y travailler, bien sûr) !

Cet article concourt à l’évènement “Comment j’ai gagné mes premiers euros sur Internet” qui est organisé par Blogueur Pro d’Olivier Roland. Si vous avez apprécié ce billet, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : j’apprécie cet article !

Une formation WordPress 100% en vidéo

Pas de lancement en grandes pompes, pas de “hype”… j’ai simplement sorti une “petite” (sept heures de vidéo quand même !) formation WordPress baptisée Presence Web 2.0.

Son but ? Accompagner le débutant dans la création d’un site web, en partant du choix du bon nom de domaine jusqu’à l’installation d’un thème WordPress de qualité professionnelle… et passant par tout ce qu’il y a entre deux (maîtrise des outils de publications, des extensions, etc.). Bref, une formation WordPress de A à Z, quoi !

Une formation WordPress pour qui, et pour quoi ?

Même si pour les blogueurs et web-entrepreneurs maîtriser WordPress est le B.A.BA du métier, il y a beaucoup de personnes qui cherchent à créer un site sans connaître le HTML ou les CSS. Que ce soit pour créer un site-vitrine pour leur entreprise, pour faire connaître leur activité ou leur association, ou tout simplement pour partager une passion à travers un blog.

Mais le fait est que, même si WordPress est très populaire, il y a encore beaucoup de gens qui pensent que pour créer un site Internet en 2014, il faut se coltiner des mois d’apprentissage des langages informatiques et savoir coder.

C’est à ces personnes, qui ne s’y connaissent pas forcément en informatique et qui cherchent un moyen simple de créer un site web, que cette formation s’adresse. Les parties les plus techniques (mise en ligne du site via le FTP, configuration de base de WordPress, etc.) ne leur poseront pas de souci puisqu’il suffit de reproduire ce qui se passe à l’écran.

De quoi se compose la formation en vidéo ?

Cette formation comprend 8 modules tout en vidéo et tutoriels qui, au total, représentent plus de 5 heures d’enseignements. Voici le détail de chaque module :

Module 1 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 1 : Avant de se mettre en route…
Il s’agit ici de poser les bonnes fondations pour un site web, savoir de quoi il va traiter, étudier ce qui existe déjà et définir des objectifs atteignables. J’y partage également les outils web que j’utilise et explique comment choisir le bon nom de domaine pour son site web.

Module 2 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 2 : Décollage de votre site !
C’est sans doute là la partie la plus “technique” de la formation puisque j’y explique comment réserver un nom de domaine et un hébergement avec 1&1, puis comment mettre en ligne son site et le configurer. En réalité, c’est simple à suivre puisqu’il n’y a véritablement qu’à reproduire ce qui se passe à l’écran, sans forcément chercher à comprendre (bien que j’explique ce que je fais et à quoi ça sert, hein !).

Module 3 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 3 : Maîtrisez WordPress de A à Z
On arrive au cœur de l’outil. J’explique dans ce troisième module comment fonctionne WordPress et ce qu’est un site dynamique, comment penser et bâtir l’architecture de son site, avant de faire un tour complet de l’administration (ou “admin” en short) du CMS.

Module 4 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 4 : Publiez à volonté !
Là, il s’agit d’étudier en détail les outils de publication intégrés à WordPress. J’y explique comment produire du texte, insérer des images, ajouter des photos, de l’audio. Des choses basiques pour le blogueur aguerri mais qui ne sont pas si évidentes pour un débutant.

Module 5 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 5 : Étendez les pouvoirs de votre site
Vous l’aurez compris, ce cinquième module est consacré aux extensions (ou plugins) WordPress. Au delà des nécessaires explications sur ce à quoi ça sert et comment les installer, je fournis un “pack de plugins” indispensables pour tout bon site WordPress qui se respecte et explique comment configurer chacune d’elles.

Module 6 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 6 : Maîtriser les apparences
Ce sixième module est consacré à un pan important de l’admin de WordPress, j’ai nommé : le menu Apparences. Il explique comment faire des changements de base dans le rendu graphique, comment construire des menus de navigations personnalisés, gérer les widgets et explique à quoi sert l’éditeur de thèmes.

Module 7 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 7 : Un design professionnel pour votre site
Ce module est consacré aux thèmes WordPress et explique comment trouver des thèmes gratuits, et surtout, où et comment trouver un thème Premium pour habiller élégamment un site WordPress et le doter d’un design professionnel. J’installe et configure deux thèmes Premium pour donner des exemples et explique également les divers moyens de traduire un thème de l’anglais au français.

Module 8 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Module 8 : Assurez la sécurité de votre site
Ce dernier module est consacré aux sujets de la maintenance et de la sécurité d’un site. Il explique notamment comment renforcer la sécurité de WordPress et comment créer des sauvegardes pour récupérer son site en quelques minutes en cas de problème.

Plus quelques bonus…

En bonus, j’ai ajouté deux modules gratuits, qui représentent près de deux heures de contenu supplémentaire pour aller plus loin dans l’accompagnement !

Module Bonus 1 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Réseaux sociaux et diffusion de contenu
Le premier est consacré aux médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube…) pour développer la visibilité d’un site et intégrer ces réseaux à sa stratégie de développement.

Module Bonus 2 de la Formation WordPress "Présence Web 2.0"Création de contenu
Le second est consacré à la création de contenu : comment rédiger des articles attractifs, effectuer de la veille Internet, multiplier la diffusion de son contenu en utilisant d’autres plateformes. J’y partage également les outils nécessaires pour réaliser des podcasts et de la vidéo !

Pour vous rendre sur la page de présentation de la formation, cliquez ici, ou sur le bouton ci-dessous :

[button color=”blue” link=”http://www.formationwordpress.org/”]Formation WordPress[/button]

Avec quoi tourne le site de formation ?

Ceux qui le connaissent auront d’ores et déjà reconnu le thème que j’utilise sur ce site : il s’agit d’OptimizePress, qui est parfait à la fois pour construire des squeeze pages, mais aussi pour bâtir un site de membres (sans même parler d’un site de lancement).

Au niveau du système de protection du contenu, j’utilise le logiciel Digital Access Pass, qui est parfait pour gérer tout ce côté très “technique”. Il permet de gérer la protection des pages, de créer et d’envoyer les mots de passe aux clients, mais aussi, et surtout, de définir le “content-dripping”.

Je ne sais pas quel est le terme approprié pour “content-dripping” en français mais, pour l’expliquer assez simplement, il s’agit de gérer l’accès progressif aux différentes pages ou modules. Par exemple de définir qu’un client inscrit le jour n+0 pourra accéder au module 1 le jour n+1, au module 2 au jour n+2, etc.

Bref, si vous cherchez à créer un site de membre, la combinaison OptimizePress + DAP est très efficace. Il en existe d’autres, mais c’est à l’heure actuelle celle que je vous conseillerais.

Voilà pour la petite présentation de cette formation. Si vous souhaitez la promouvoir, n’hésitez pas à me contacter en utilisant le formulaire de contact.

Où trouver un thème WordPress de qualité professionnelle ?

Lorsqu’on débute, on ne sait pas forcément où trouver un thème WordPress de qualité professionnelle. On s’imagine que si on veut un site qui fasse vraiment pro, il va falloir faire appel à un webdesigner et dépenser une fortune…

Ce n’est, fort heureusement, pas le cas. Il existe des sites et plateformes de marché qui proposent des thèmes WordPress de qualité exceptionnelle… pour seulement quelques dizaines de dollars ! C’est ce qu’on appelle les “thèmes Premium”.

Les avantages de ces thèmes (payants certes, mais très bons marché quand on les compare à ce que vous coûteraient les services d’un graphiste ou d’une web agency) sont multiples :

  • Premièrement, vous dotez votre site d’un design professionnel à moindre frais,
  • Deuxièmement, vous vous assurez d’avoir un habillage graphique qu’on ne voit pas sur tous les blogs.

Dans cet article et dans la vidéo qui l’accompagne, je vais vous présenter les trois sites auprès desquels je me fournis régulièrement en thèmes Premium.

Il s’agit d’Elegant Themes, de Woothemes et de Theme Forest. Je vais vous donner mon avis sur ces différentes compagnies et des pistes pour trouver le thème qui habillera élégamment votre site WordPress. 😉


(NB : Cette vidéo fait partie de ma formation WordPress. Pour plus d’infos, voir ici.)

Elegant Themes… ou 76 thèmes pour le prix d’un !

Le premier site que je souhaite évoquer ici, c’est Elegant Themes. J’ai récemment souscrit à l’offre de ce site, qui est plutôt irrésistible pour tout addict aux thèmes Premium. Elle permet en effet d’obtenir pour une somme modique (39$) l’ensemble des 76 thèmes proposés par le site.

Quelques thèmes sympa de chez Elegant Themes :

Je vous invite bien évidemment à aller voir par vous-même, mais voici quelques thèmes de chez Elegant Themes que je trouve particulièrement… élégants. Pour voir les démos, cliquez simplement sur l’image.

Chameleon

Dans la veine des dernières créations de Nick Roach (le créateur d’Elegant Themes), un thème très élégant, indeed. 😉

Chameleon ElegantThemes

Elegant Estate

Voici un thème spécial immobilier que je trouve de toute beauté : coloré, efficace, clair.

Elegant Estate de Elegant Themes

eStore

Voici un des deux thèmes “e-commerce” disponible parmi les 76 thèmes proposés par le site. Beaucoup plus élégant que la plupart des sites PrestaShop… par exemple (OK, je sais, c’est un peu hors sujet ! 😛 ).

eStore d'Elegant Themes

MyApp

Parfait si vous voulez créer un site pour votre application. Personnellement, j’aime beaucoup les petites animations du menu.

MyApp de Elegant Themes

MyProduct

Un beau site vitrine (qui propose également une version blog, bien entendu) pour présenter votre produit ou service.

MyProduct d'Elegant Themes

Novia

Un thème très corporate, avec un beau slider customizable sur la home page !

Novia d'Elegant Themes

The Corporation

Un autre thème professionnel à la page d’accueil très élégante.

The Corporation d'Elegant Themes

Sky

Voici un thème original, à l’ambiance “atmosphérique”. Il ne conviendra certainement pas à tous les projets mais le défilement du background superposé à celui de la fenêtre de contenu a un effet très aérien !

Sky d'Elegant Themes

Webly

Le dernier thème de cette sélection, avec une homepage particulièrement sympa.

https://www.referencement-gagnant.com/elegant-themes/webly

Ce que j’aime chez Elegant Themes :

Mis à part le fait qu’on a plein de thèmes pour le prix d’un, et le fait que les thèmes sont d’excellentes factures (on est dans le Premium, c’est la moindre des choses, hein !), j’apprécie plusieurs caractéristiques chez Elegant Themes.

  • La première chose, c’est qu’il y a du choix. Que vous recherchiez du thème WordPress “magazine”, du thème WordPress “corporate”, “portfolio”, épuré ou de type blog, vous trouverez des choses très intéressantes. Le créateur des thèmes a même conçu des templates spécialement dédié à la vidéo, à l’immobilier, à la restauration, aux sites de type “questions/réponses”, ou encore… aux jeux vidéos.
  • La deuxième chose, ce sont les shortcodes. L’intégralité des templates d’Elegant Themes utilise les mêmes shortcodes, pour vous permettre de créer des boutons, des boxes, des citations, des contenus déroulants et même des tables de prix.

Ce que j’aime moins :

  • Les caractères spéciaux qui, par défaut, sont mal rendus. Sur plusieurs des thèmes que j’ai testés, les caractères spéciaux (accents au premier chef) passent mal. Du coup, on est obligé d’aller télécharger la police qui les intègrent (sur ce site par exemple) et de l’uploader dans les fichiers du thème. Pas très compliqué, mais pénible quand même !
  • La taille des polices trop petite par défaut. Par défaut, elle est le plus souvent à 11. OK, il suffit d’aller changer ça dans le fichier style.css mais, encore une fois, c’est un peu pénible. Et puis ça change un peu l’aspect général du site. On pourrait penser que là on est purement dans le subjectif mais pas tant que ça… Un site difficile à lire, c’est un site qui fatigue le lecteur !

Woothemes… les thèmes WordPress ninja !

Woothemes propose pour sa part 94 thèmes différents (du moins à l’heure où j’écris ses lignes). Tout comme pour Elegant Themes, on a récemment de nouvelles créations par l’équipe, pour des projets divers et variés, de l’e-commerce au blog/magazine.

Le prix du thème à l’unité est de 70$ pour une licence standard (ce qui inclut en fait 3 thèmes vu que deux sont offerts systématiquement). Mais le site propose également d’acheter tous les thèmes d’un coup pour 125$. C’est une option, mais c’est toujours plus cher que le prix moyen du thème Premium, et beaucoup plus cher que ceux qu’on a vu juste avant.

Quelques thèmes sympa de chez Woothemes :

Scrollider

Scrollider de Woothemes

Delicious Magazine

Delicious Magazine de Woothemes

Les points forts de Woothemes :

  • Le “translation-ready”. Les thèmes Woothemes sont prêts à être traduits. Pas besoin de vous embêter à aller traficoter les fichiers php, vous n’aurez qu’à utiliser PoEdit pour réaliser toutes la traductions depuis un seul endroit. Si vous ne savez pas comment utiliser PoEdit, suivez simplement la vidéo disponibles avec les docs qui accompagnent chaque thème.
  • Les panneaux d’administration des thèmes Woothemes sont tous semblables. Ça ne veut pas dire qu’ils sont tous identiques bien entendu. Mais une fois que vous saurez en gérer un, vous saurez rapidement vous y retrouver pour les autres.
  • Les thèmes gratuits ! Woothemes propose des thèmes gratuits. Voilà une initiative très sympa. Pour les télécharger, rendez-vous sur cette page, cliquez sur “Themes” puis choisissez d’afficher tous ceux qui sont “Free”.

Les points faibles :

  • On pourrait reprocher à Woothemes de rester dans un même style global… et de ne pas proposer des thèmes qui soit tout à fait dernier cri. En même temps, tout comme pour Elegant Themes, il s’agit d’un site avec une équipe limitée, et un peu de répétition est forcément prévisible !
  • Moins attractif qu’avant… J’ai été client de Woothemes mais, à l’heure actuelle, je ne pense plus leur acheter de nouveaux thèmes… Je ne sais pas, je trouve qu’ils ont pris un coup de vieux et que d’autres sites – ou en tout cas un autre site – propose beaucoup plus pour beaucoup moins cher (j’y viens dans quelques instants !).

Theme Forest, la référence absolue en matière de thèmes Premium

Pour finir, voici Theme Forest, mon site préféré. Il fait partie des sites Envato, une excellente entreprise qui possède entre autres AudioJungle (pour de la musique, jingle, etc.) et VideoHive (pour des effets Motion ou After Effects).

Leur principe de fonctionnement est celui d’une place de marché. Des créateurs viennent proposer leurs créations et ces dernières se retrouvent disponibles sur la plateforme si elles répondent aux critères de qualité du site.

Ceci permet plusieurs choses excellentes : 1) un renouveau constant des thèmes proposés, 2) une qualité inégalée car les meilleurs webdesigners s’y retrouvent, 3) des thèmes dernier cri. Voilà trois raisons d’adorer Theme Forest !

Actuellement, la plateforme propose 6562 thèmes et templates. Tous ne sont pas du WordPress, on y retrouve aussi du html, du psd, etc. Mais le choix est toujours absolument énorme.

Ma sélection de thèmes sur Theme Forest

J’ai littéralement passé des journées heures et des heures sur Theme Forest pour rechercher des bons thèmes. Il y en a pour tous les goûts. En voici quelques-uns que je trouve particulièrement réussis. Pour voir les démos, cliquez sur les images.

Striking

Striking sur Theme Forest

Boomerang

Boomerang sur Theme Forest

Ventura

Ventura sur Theme Forest

Karma

Karma sur Theme Forest

U-Design

U-Design sur Theme Forest

Ce que j’aime chez Theme Forest :

  • Le choix. Des milliers de thèmes, c’est bien simple.
  • La qualité. C’est tout simplement beau. On a l’impression d’avoir un site qui a coûté plusieurs milliers d’euros… pour quelques dizaines de dollars.

Ce que j’aime moins chez Theme Forest :

  • Le choix ?… Avec tout ce choix, on peut passer des heures à faire des recherches. Dans la vidéo liée à cet article, je vous donne quelques conseils pour bien faire vos recherches. 😉
  • Je pourrais rajouter à cela que le support dépend des créateurs… De même, tous les thèmes ne sont pas aussi pratiques, et il n’y a pas d’uniformité au niveau des panneaux d’administration. Certains thèmes sont très simples à utiliser, d’autres sont de véritables usines à gaz.

En conclusion

Si vous êtes prêt à entreprendre de longues mais (certainement) fructueuses recherches, rendez-vous sur Theme Forest. Ce site est génial. Point à la ligne !

En revanche, si vous voulez avoir un éventail de choix large à un prix vraiment raisonnable, c’est Elegant Themes que je vous conseille. Le rapport qualité/prix/temps investi est excellent.

Les 10 extensions WordPress pour améliorer votre référencement

WordPress est naturellement optimisé pour le référencement. Néanmoins, il existe certaines extensions (ou plugins) spécifiquement dédiées au SEO et qui vous aideront à mieux vous positionner dans les moteurs de recherches. Voici la liste de celles que j’utilise de manière quasi-systématique chaque fois que je crée un nouveau site…

1. All in One SEO Pack

C’est le premier de la liste, et à raison. All in One SEO Pack vous permet de gérer très facilement les balises meta (title, description, keywords) pour chaque page de votre site WordPress. Il vous permet aussi de gérer l’indexation de vos catégories, pages d’archives ou de tags, et encore quelques autres options importantes.

Cette extension est un classique (téléchargée 11,778,730 de fois au moment où j’écris cet article !), mais elle n’est pas la seule dans son genre : Platinum SEO Pack, ou plus encore Yoast SEO, proposent des fonctionnalités similaires et complémentaires. Personnellement, je reste sur All in One SEO car il apporte les 90% essentiels et reste très facile à gérer et configurer. Il est donc aussi idéal si vous débutez dans le référencement.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/all-in-one-seo-pack/”]Télécharger All in One SEO Pack[/button]

2. Google XML Sitemaps

Pour que la structure de votre site et toutes ses pages soient bien comprises et indexées par les moteurs de recherche, il est essentiel que vous ayez créé un fichier sitemap.xml.gz.

Avec ce plugin, il sera automatiquement généré et soumis à Google, Yahoo! et Bing à chaque fois que vous apportez une modification à votre site. Vous pouvez jouer avec les différentes options mais, si vous ne savez pas à quoi elles correspondent, la configuration par défaut fera parfaitement l’affaire.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/google-sitemap-generator/”]Télécharger Google XML Sitemaps[/button]

3. Simple Sitemap

A ne pas confondre avec l’extension précédente, Simple Sitemap vous permet de créer un plan de site (comme celui-ci), que vous pourrez intégrer sur une page dédiée de votre blog, grâce à ce petit bout de code :

[simple-sitemap]

Le but est ici aussi de faciliter l’indexation de toutes les pages de votre site et de respecter la “règle des trois clics”, mais pas seulement, puisqu’un plan de site est également utile pour vos visiteurs.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/simple-sitemap/”]Télécharger Simple Sitemap[/button]

4. BreadCrumb NavXT

Toujours dans la perspective d’un linking interne efficace, l’utilisation d’un fil d’ariane est une bonne idée. Beaucoup de thèmes Premium (ou pas) incluent déjà cette option, ce qui est sans doute la manière la plus simple de l’intégrer à votre site. Mais si vous n’en possédez pas, un plugin tel que BreadCrumb NavXT (ou encore Yaost BreadCrumb) vous permettra de le faire.

Ceci étant, attention : cette intégration vous demandera sur certains thèmes d’aller mettre les mains dans le code PHP et les CSS (ce qui peut s’avérer difficile si vous n’avez pas de connaissances dans ces domaines !).

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/breadcrumb-navxt/”]Télécharger BreadCrumb NavXT[/button]

5. cbnet Ping Optimizer

WordPress “ping” automatiquement des services de mises à jour chaque fois que vous publiez une nouvelle page ou un nouvel article, ou que vous éditez ces dernières.

Avec cbnet Ping Optimizer, vous allez pouvoir optimiser ce processus de notification, en évitant un pinging excessif et en ajoutant d’autres services de notification à celui présent par défaut.

Vous trouverez sur cette page plus d’explication sur les pings qu’envoie WordPress. Et, ci-dessous, une liste d’adresses que vous allez pouvoir rajouter dans les options de cbnet Ping Optimizer :

http://rpc.pingomatic.com
http://rpc.twingly.com
http://api.feedster.com/ping
http://api.moreover.com/RPC2
http://api.moreover.com/ping
http://www.blogdigger.com/RPC2
http://www.blogshares.com/rpc.php
http://www.blogsnow.com/ping
http://www.blogstreet.com/xrbin/xmlrpc.cgi
http://bulkfeeds.net/rpc
http://www.newsisfree.com/xmlrpctest.php
http://ping.blo.gs/
http://ping.feedburner.com
http://ping.syndic8.com/xmlrpc.php
http://ping.weblogalot.com/rpc.php
http://rpc.blogrolling.com/pinger/
http://rpc.technorati.com/rpc/ping
http://rpc.weblogs.com/RPC2
http://www.feedsubmitter.com
http://blo.gs/ping.php
http://www.pingerati.net
http://www.pingmyblog.com
http://geourl.org/ping
http://ipings.com
http://www.weblogalot.com/ping

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/cbnet-ping-optimizer/”]Télécharger cbnet Ping Optimizer[/button]

6. W3 Total Cache

La rapidité de chargement de votre site constitue un des facteurs pris en compte par l’algorithme de Google, c’est donc quelque chose que vous devez prendre en compte pour améliorer votre référencement.

Pour savoir quel est le score actuel de votre site, rendez-vous sur Google Page Speed et faites-le test. W3 Total Cache va vous aider à améliorer ce score, en mettant en cache différentes choses de votre site.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/w3-total-cache/”]Télécharger W3 Total Cache[/button]

La configuration de ce plugin vous demandera un peu de temps, et il est préférable de suivre un tutoriel si c’est la première fois que vous menez ce genre d’opération sur votre site ou blog WordPress. Je vous recommande par exemple celui-ci si vous parlez anglais. Sinon, une petite recherche sur Google vous permettra d’en trouver en français.

NB : Si votre site plante à cause d’une mauvaise manip’ lors de la configuration de cette extension WordPress, voici un article qui vous explique comment supprimer W3 Total Cache après un crash.

7. Broken Link Checker

Pour éviter les liens morts, que Google abhorre, voici un petit plugin qui vous permettra de les traquer et de vous en débarrasser. A noter que cette extension vous informera automatiquement, par email, lorsqu’il détecte un nouveau lien brisé.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/broken-link-checker/”]Télécharger Broken Link Checker[/button]

8. SEO SearchTerms Tagging 2

Ce plugin relativement populaire crée sous chaque page ou article de votre site une liste des requêtes qui ont permis d’y aboutir. Cela vous permet notamment de capitaliser sur le longue-traîne (ou long-tail en VO).

Je l’utilise sur certains sites, mais pas sur tous, car je soupçonne Google (et son affreux Penguin) de ne pas trop apprécier cette méthode, qui s’apparente mine de rien à du keyword stuffing.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/searchterms-tagging-2/”]Télécharger SEO SearchTerms Tagging 2[/button]

9. FD Feedburner Plugin

Ce plugin détecte tous les moyens d’accéder à vos flux RSS et les redirige automatiquement vers votre flux Feedburner. Il vous suffit d’indiquer l’adresse de ce dernier dans les options de l’extension, et éventuellement aussi le flux RSS de vos commentaires.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/feedburner-plugin/”]Télécharger FD Feedburner Plugin[/button]

En passant, si vous utilisez AWeber, voici une petite astuce pour booster votre taux d’abonnés RSS. Rendez-vous dans votre compte AWeber et choisissez Messages -> Blog Broadcast. Indiquez l’adresse de votre flux Feedburner à l’endroit indiqué, sauvegardez-le tout…

Vous allez voir que Feedburner va très bientôt compter tous les abonnés à votre newsletter comme étant des abonnés à votre flux RSS. Voilà de quoi rendre votre compteur Feedburner plus attractif, mais aussi et surtout, de quoi améliorer votre référencement puisque Google prend ce facteur “social” en compte.

10. Twitter Facebook Social Share

En parlant de signaux “sociaux”, il est indubitable que la présence de votre site sur les réseaux sociaux a un impact sur votre référencement. Pour permettre à vos visiteurs de partager facilement vos pages et articles sur Twitter, Facebook, Google+ et autres, l’extension Twitter Facebook Social Share est, à mon sens, la meilleure du moment.

[button color=”green” link=”http://wordpress.org/extend/plugins/twitter-facebook-google-plusone-share/”]Télécharger Twitter Facebook Social Share[/button]

La liste de ces extensions WordPress pour le référencement peut encore être étendue. De votre côté, quels sont les plugins SEO que vous utilisez sur votre site ou blog ?

Pourquoi et comment utiliser les outils de tracking en affiliation

La plupart des plateformes d’affiliation vous proposent d’utiliser des outils de tracking et des identifiants de suivi, pour connaître l’origine de vos ventes en tant qu’affilié.  Vous avez tout intérêt à les utiliser et nous allons voir pourquoi et comment faire.

Mais tout d’abord, que se passe-t-il lorsque vous réalisez une vente en tant qu’affilié ?

Si vous utilisez une plateforme telle que 1TPE, vous recevrez un email pour vous avertir que vous avez touché une commission sur vente. En vous rendant dans votre compte utilisateur, vous trouverez un récapitulatif de vos ventes et commissions organisé par date. En cliquant sur une de ces dates, vous accéderez au détail de ces dernières, avec  notamment le vendeur, la fiche produit, etc. et une dernière catégorie intitulée “tracking“.

C’est ce qui nous intéresse ici.

Si vous n’utilisez pas cette variable, vous ne pouvez pas savoir dans quel “contexte” s’est effectuée la vente (par “contexte”, j’entends la page d’où l’acheteur a cliqué sur votre lien puis passé commande). En effet, imaginons que vous ayez posté votre lien d’affilié dans différents articles de votre blog, voire sur différents blogs et qu’il se trouve aussi dans votre newsletter, et même dans plusieurs messages de votre newsletter.

Votre acheteur peut avoir cliqué sur n’importe lequel de ces liens. Or, pour optimiser vos efforts de marketing, il est très utile de connaître dans quel contexte il s’est décidé à acheter le produit dont vous faites la promotion.

Pourquoi tracer l’origine de vos ventes en tant qu’affilié ?

Tout d’abord parce que cela vous permet de connaître le “contexte” de la vente. Des copywriters célèbres, comme Christian Godefroy, vous expliqueront que l’efficacité d’une lettre de vente peut se jouer (à 10% de ventes près !) sur un seul mot. Savoir si la vente provient d’une page de présentation du produit, d’un article de blog dans lequel vous le mentionnez, ou d’un des emails de votre séquence de follow-up est donc a fortiori important.

Si vous remarquez que c’est au bout du cinquième email où vous parlez du produit que les gens achètent le plus, c’est un indice utile. L’exposition répétée au message de vente peut être ce qui a décidé l’acheteur à passer à l’action, ou bien cela peut être votre email lui-même qui est particulièrement persuasif et convaincant. Dans les deux cas, cette donnée vous apporte un feedback sur vos efforts de marketing et, plus important encore, vous permet d’en tirer des enseignements que vous pourrez mettre en œuvre ailleurs.

Imaginons par exemple que la moitié de vos ventes sur un produit proviennent du premier email que vous envoyez aux personnes qui s’inscrivent sur votre mailing list. Vous aurez sans doute envie d’en faire de même pour d’autres produits et d’autres listes. De plus, vous pouvez également, grâce aux outils analytiques proposées par votre plateforme d’affiliation, connaître le nombre de clics sur un certains liens et le taux de transformation.

Maintenant, vous savez que c’est dans l’email n°1 que vous réalisez le plus de vente, mais vous pouvez également mener des tests pour savoir à quel endroit de votre mail ce lien convertit encore mieux. Par exemple, tout en bas de votre mail, tout en haut, ou dans le corps du texte.

Utiliser ces outils analytiques et tracer l’origine de vos ventes affiliées vous permet ainsi d’optimiser votre tunnel de vente, et de vous donner des idées pour améliorer l’ensemble de votre marketing, en voyant ce qui marche dans un domaine et en le testant dans un autre.

Enfin, si vous proposez à certains de vos prospects un bonus de votre création à l’achat d’un produit pour lequel vous êtes affilié, ces identifiants de suivi vous permettent de savoir à qui les envoyer ou à quel numéro de facture ils correspondent.

Comment utiliser les identifiants de suivi sur 1TPE et Clickbank

Il existe des tonnes de programme d’affiliation différents, de la plateforme auto-hébergée du petit site e-commerce, aux mastodontes de l’affiliation, comme Clickbank. Beaucoup d’entre elles (mais pas toutes) vous proposent des outils de suivi. Ici, nous allons voir comment faire avec 1TPE et Clickbank.

Le principe est simple, il vous suffit de modifier légèrement vos liens affiliés, en ajoutant un identifiant de suivi à la fin.

Ajouter un identifiant de suivi sur un lien affilié Clickbank

La plateforme d'affiliation Clickbank et les identifiants de suivi

Chez Clickbank, il faut que vous ajoutiez la variable “?tid=” à la fin de votre URL, puis votre identifiant de suivi. Cela vous donne des liens qui ressemblent à ceci :

http://affilie.vendeur.hop.clickbank.net/?tid=identifiantdesuivi

Vous trouverez toutes les explications de Clickbank sur le sujet sur cette page : Ajouts d’identifiants de suivi à vos HopLinks.

Utiliser les outils de tracking de 1TPE

La plateforme d'affiliation 1TPE et les outils de tracking

Chez 1TPE, même principe, mais la variable est ici “?tk=”. Cela vous donne un lien qui ressemble à ça :

http://go.affilie.vendeur.1.1tpe.net?tk=tracking

Vous trouverez toutes les informations sur les outils de tracking de 1TPE sur cette page : Foire Aux Questions.

Deux-trois astuces en passant…

Disons que vous ayez un blog consacré à l’hygière dentaire. Et à plusieurs endroits de ce blog, vous recommandez l’usage d’un puissant dentifrice anti-tartre : sur deux articles différents, dans votre sidebar, et dans votre page d’à propos car vous avez une sourire éclatant. Bref, vous voulez pouvoir tracker l’efficacité de chacun de ces liens ! Sans même parler de l’utilité de masquer ses liens d’affiliation, passons tout de suite au “comment faire” ?

Pour cela, je vous recommande d’utiliser Pretty Link, un plugin WordPress gratuit que vous trouverez ici : Pretty Link Lite. Avec ce plugin, vous pourrez créer autant de redirections que vous le souhaitez (il existe une version payante qui permet de faire des redirections en iFrame, mais c’est un autre sujet – la version gratuite suffit largement dans le cas présent).

Pour chaque page (et votre sidebar), vous pouvez créer une redirection différente, pour que chacune héberge un identifiant de suivi différent. Par exemple :

  • http://www.monsite.com/dentifrice-anti-tartre/ pour votre premier article, avec l’id de suivi “post1”
  • http://www.monsite.com/dentifrice-antitartre/ pour votre deuxième article, avec l’id de suivi “post2”
  • http://www.monsite.com/recommande/dentifrice-anti-tartre/ pour votre sidebar, avec l’id de suivi “sbar”

Dans vos emails, c’est encore plus simple. Si vous utilisez AWeber, vous n’avez même pas à vous préoccuper de masquer vos liens d’affiliation, car AWeber crée lui-même des redirections pour chacun de vos liens (dans une perspective analytique, encore une fois). Donc dans votre séquence de mail, il vous suffit de créer des liens comme ceci sur vos ancres :

  • http://affilie.vendeur.hop.clickbank.net/?tid=email1
  • http://affilie.vendeur.hop.clickbank.net/?tid=email2
  • http://affilie.vendeur.hop.clickbank.net/?tid=email3

Enfin, et parce que lors de la redirection votre identifiant de suivi peut être visible, je vous conseillerais d’utiliser des identifiants de suivi qui ne soient pas trop long et qui n'”intrigueront” pas l’utilisateur.

En effet, et même si ça ne change absolument rien au prix pour elles, il y a certaines personnes que ça défrisera de vous voir toucher une commission (c’est pourquoi certains webmasters préfèrent utiliser un plugin comme Pretty Link Pro pour avoir des redirections invisibles). Par exemple, au lieu de “?tk=email1”, vous pouvez mettre “?tk=e1”.

Ensuite, le plus important, c’est que vous vous rappeliez bien à quoi correspond chaque ID de tracking. 😉

Le cliché du lifestyle du web entrepreneur : les palmiers, la plage, un transat et le PC !

Les 5 dangers du Web Entrepreneur

Vous connaissez ce mythe bien répandu : celui du lifestyle du web entrepreneur se prélassant au soleil, tranquillement installé avec son PC sur un transat, au bord d’une plage paradisiaque parsemée de palmiers ?

Si on passe sur le fait que bosser avec un PC lorsqu’il y a trop de luminosité est impossible, que ni l’eau ni le sable ne font pas bon ménage avec les composants électroniques, et qu’à moins d’avoir une autonomie de 10 heures sur votre PC vous aurez rapidement besoin d’une prise de courant… ce cliché a de quoi faire rêver, assurément !

Lorsque vous atteignez le stade qui permet d’embrasser ce lifestyle fait de voyages, de rencontres et de soleil, il y a également plusieurs dangers qui vous guettent… J’aurais pu les appeler les « 7 péchés de l’entrepreneur web » mais, à vrai dire, la plupart de ces « péchés » ne sont liés qu’à un seul : la paresse ! Les voici…

1. Se reposer sur ses lauriers

Ça y est, vous générez plusieurs milliers d’euros tous les mois grâce à vos sites. Tout est automatisé, c’est le pied ! Vous pouvez passer vos journées à glander, vos soirées à sortir avec vos potes, c’est pareil : les commissions tombent, les ventes sont générées. Chaque jour vous bénissez l’univers d’être né au bon moment, et pas 30 ans plus tôt ! Qu’est-ce que vous feriez sans Internet ? Probablement que vous subiriez la routine du métro/boulot/dodo. Ah ah, très peu pour vous !

Sauf qu’au bout d’un moment, ne rien faire devient une habitude (ou plutôt « ne pas travailler », car il y a toujours des choses à faire quand on a du temps et des idées !). Vous n’avez plus la gnaque qui vous animait à vos débuts sur le web. Vous consultez à peine vos emails et les données analytiques de vos sites. Vous ne vivez même pas la semaine de 4 heures, mais la semaine du ¼ d’heure.

Le grand danger qu’il y a là, c’est qu’Internet change très vite. Il suffit que Google fasse une mise à jour bien méchante, que Google vous foute en l’air votre compte Adwords, ou que Google vous fasse un autre coup tordu dont il a le secret pour que voyiez une bonne partie de vos revenus disparaître !

Vous avez dansé tout l’été voire toute l’année, et BOUM, vous voilà grillé : obligé de vous remettre au boulot d’arrache-pied pour retrouver vos revenus. Tout ça alors que si vous aviez continué à bosser, vous seriez resté dans le coup et auriez développé d’autres sources de revenus.

C’est sans doute le danger n°1 qui guette le web-entrepreneur : se laisser aller et se reposer sur ses lauriers.

2. Ne dépendre que d’une source de trafic

On l’a vu avec la dernière MAJ Penguin de Google : des milliers et des milliers de sites ont perdu 80% de leur trafic du jour au lendemain. Ce sont autant de personnes qui ont vu leurs revenus fondre d’autant en une seule journée. Des entreprises ont du mettre la clef sous la porte, licencier leurs employés, et beaucoup de webmasters se sont retrouvés démunis. Les SEO eux-même ne savent plus quoi faire (certains ont des idées ceci dit) !

C’est donc l’occasion de rappeler que Google n’est pas tout (même si, OK, c’est vrai, Google c’est quand même beaucoup) et qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais quelles sont les autres sources de trafic à développer alors ?

La première chose que tout web-entrepreneur devrait faire, c’est de se bâtir une et même des listes. C’est à la fois la clef de voûte d’un business online, et une sécurité en cas de coup de dur. Une fois que les gens qui visitent votre site se sont inscrits sur votre mailing list, vous pouvez les recontacter, pratiquement à volonté.

Ensuite, il y a les médias sociaux. Développer une présence sur Twitter et sur Facebook doit faire partie intégrante de vos stratégies de développement web. Bien sûr, cela ne sera cependant pas suffisant dans la plupart des cas, mais on parle bien de diversifier ses sources de trafic, non ? Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et n’oublions pas YouTube, Dailymotion et consorts si vous faites de la vidéo.

Si vous postez régulièrement des commentaires sur les blogs de votre ou vos niches, que vous participez sur les forums avec une signature qui donne envie de cliquer dessus, que vous avez des articles invités, etc. ce sont autant d’autres sources de trafic.

Enfin, il y a le trafic payant. OK, par définition il faut payer, mais si c’est rentable, pourquoi se priver ? Il y a Google, Yahoo/Bing, Facebook, et d’autres réseaux plus méconnus, du style NeverBlue. Autant de pistes à explorer pour diversifier vos sources de trafic ! Et il y en a certainement d’autres…

3. Ne dépendre que d’une source de revenus

Même si cela ressemble beaucoup au point n°2, il ne s’agit pas de la même chose. Ce que j’entends par là, c’est de dépendre d’une seule plateforme d’affiliation par exemple, d’une seule régie publicitaire, d’un seul produit.

Le risque, c’est que le jour où votre niche passe de mode, que la régie publicitaire décide de vous bannir à vie (merci Google, encore une fois !) ou que votre produit ne se vend plus, vous vous retrouvez dans la même situation : vos revenus réduisent comme peau de chagrin, voire disparaissent totalement.

Même si cela semble peu probable aujourd’hui pour les leaders du marché, la même chose peut se produire avec votre plateforme d’affiliation : si une décision de justice intervient, que les standards web changent et bloquent tous les cookies, ou que votre plateforme d’affiliation ferme sans prévenir…

C’est ce qui s’est passé avec la plateforme française Paykoo. Beaucoup de marketeurs et web-entrepreneurs n’ont jamais touché les sommes qui leur étaient dues (j’utilisais très peu cette plateforme et personnellement je n’ai que 70€ qui n’ont jamais été payés, mais pour d’autres, ce sont plusieurs centaines ou milliers d’euros qu’ils ne verront jamais poindre dans leur compte en banque).

Varier vos sources de revenus est donc une chose essentielles : utilisez les grandes plateformes d’affiliation pour les produits numériques (Clickbank, 1TPE) mais développez aussi des niches vendant des produits physiques. Il y a Amazon pour la plus célèbre, mais vous trouverez également beaucoup de sites de e-commerce qui développent leurs propres programmes d’affiliation.

Encore une fois, plus vous avez de sources de revenus différents, moins le crash de l’une d’entre elles se révèlera problématique. Les autres seront là pour compenser et vous évitez d’aller bosser chez MacDo en cas de coup dur !

4. Ne pas veiller régulièrement sur vos sites

Quand on a un réseau de sites de niche, on a tendance à les laisser tourner d’eux-mêmes. C’est un peu le but, non ? Mais même si c’est pénible, il y a plusieurs choses à faire régulièrement :

• Vérifier régulièrement toutes les pages importantes

Il faudrait mener une inspection au moins une fois par semaine, pour vérifier que toutes les pages-clefs de vos sites fonctionnent comme prévu : landing pages, squeeze pages, page de vente, page de remerciement, pages de téléchargement, etc.

Il m’est déjà arrivé de laisser une page de vente entièrement en gras à cause d’une balise « strong » mal fermées. Idem, pour des boutons « Acheter » d’Optimize Press qui, suite à une mise à jour du thème, avait été laissés en anglais.

Faites une liste de toutes les pages importantes de vos sites, et allez y jeter un coup d’œil régulièrement. Cela vous prendra un peu de temps chaque semaine, mais vous évitera surtout de perdre bêtement des ventes ou des commissions !

• Vérifier vos séquences de follow-up

En vous réabonnant à vos propres listes comme le ferait un de vos prospects, vous pourrez vérifier sans effort que tout fonctionne bien dans chacun de vos mails. Vous n’aurez qu’à attendre qu’ils arrivent dans votre boîte mail et cliquer sur chaque lien qu’il contient. Ce sera sans doute aussi l’occasion d’améliorer votre séquence de mails, et de modifier ceux qui à la lecture vous semblent plus faibles et de les améliorer.

• Veiller sur la sécurité de vos sites

Personne n’est à l’abri de se faire hacker son site. Mais il y a des choses très simples que vous pouvez faire pour remettre tout en ordre très rapidement.

Tous les mois, vous devriez faire une sauvegarde FTP de l’ensemble de votre site. Ouvrez FileZilla, et téléchargez l’ensemble de vos dossiers ! Gardez également vos sauvegardes précédentes, par sécurité.

Installez le plugin DB-backup sur votre site et configurez-le pour qu’il vous envoie régulièrement une sauvegarde de votre base de données (au minimum toutes les semaines). Ce plugin a sauvé plusieurs de mes sites, et plus d’une fois !

Réglez Google Webmaster Tools pour que vous receviez automatiquement les alertes de sécurité et erreurs de crawl dans votre boîte mail. Cette nouvelle fonctionnalité est simple à mettre en place : rendez-vous dans votre compte, cliquez sur « Préférences » et choisissez votre adresse email au lieu de « Ne pas rediriger les messages ».

Enfin, je vous conseille d’installer un plugin tel que WordFence, qui vous informera des fichiers suspects (tout en vous expliquant pourquoi ils sont suspects) et vous préviendra par email si des modifications inattendues de vos fichiers surviennent.

• Vérifier que tout tourne bien après chaque MAJ

WordPress le dit bien : « Faites une sauvegarde avant toute mise à jour importante », qu’il s’agisse de la MAJ de vos plugins, ou de celle du moteur de WordPress. En effet, ces mises à jour peuvent générer des erreurs. À défaut de faire ces sauvegardes systématiquement (vous les aurez déjà de toute façon), vérifiez au moins que tout continue à bien fonctionner sur votre site une fois que vous les avez effectuées.

C’est certes un peu fastidieux si vous gérez des dizaines de sites, mais c’est encore une fois une habitude qui vous évitera de passer bêtement à côté de ventes ou de commissions !

• Redonner un coup de jeune à vos sites au moins une fois tous les deux ans

Le web évolue constamment et, comme je l’ai déjà lu ou entendu quelque part un jour : « Un an sur le web correspond à 10 ans dans la vie réel ». Cela vaut pour tout, y compris le design de vos sites. Ce qui était pimpant en 2009 a l’air plutôt décrépi en 2012.

Pour cette raison, changer régulièrement votre thème WordPress (au moins une fois tous les deux ans) est une bonne idée. Et ça tombe bien, vous trouverez plein de thèmes WordPress au goût du jour sur ThemeForest ou ElegantThemes pour à peine 30$.

Cela prend certes du temps de trouver un thème qui vous plaît vraiment, mais une fois que c’est fait, vous n’aurez plus à vous en préoccuper pendant plusieurs années !

5. Essayer de tout faire tout seul

Voilà sans doute le seul danger qui n’est pas lié à la paresse, et qui vous permettra au contraire de vous la couler douce grâce à un investissement judicieux.

Quand on débute sur le web et qu’on n’a pas d’autres moyens que sa propre huile de coude, on fait tout tout seul. Mais une fois que vous aurez acquis l’expérience et les moyens nécessaires, l’étape la plus importante, c’est de savoir déléguer. C’est ce que les anglo-saxons appellent l’ « outsourcing », et c’est ce qui permet de passer à la vitesse supérieure.

Qu’il s’agisse d’effectuer de la veille, de produire des articles, de créer des backlinks, de gérer les relations avec vos clients si vous vendez des produits, etc. vous pouvez déléguer ses tâches, pour vous concentrer sur l’essentiel (c’est tout le principe de la Semaine de 4 heures, soit dit en passant).

Il existe de nombreux sites où vous pouvez engager des freelances. Celui que j’utilise est oDesk. Recruter (et manager) la ou les bonnes personnes peut certes être fastidieux. Mais une fois que vous aurez formé une équipe efficace (votre « dream team » !), vous pourrez retourner à la plage et à vos palmiers, avec la sensation agréable, non de glander, mais d’être devenu le chef d’orchestre de votre business en ligne.

Et pour vous, quels sont dangers liés à votre activité en ligne, et comment les avez-vous dépassé ?